dimanche 6 décembre 2009

La Marche des Parapluies

La Marche des parapluies est un évènement qui se passe tous les ans à Montréal ( et peut-être ailleurs mais je n'ai pas vérifié) pour lancer une campagne de collecte de fond pour un organisme qui s'appelle Centraide. http://www.centraide-mtl.org/

Au sein de mon entreprise, nous récoltons de l'argent tout au long de l'année pour cet organisme mais la Campagne, elle, dure réellement pendant les mois d'octobre et de novembre.

Centraide récolte les fonds et se charge ensuite de les distribuer auprès d'organismes ayant différentes vocations telles que la réinsertion sociale, l'aide aux nouveaux immigrants, l'aide aux familles etc....

La marche des parapluies est un défilé qui est organisé en plein centre ville pendant l'heure de la pause déjeuner ( ou "Diner" comme dirait un vrai québécois).

Il rassemble une partie des employés de toutes les entreprises qui participent à la collecte et elles sont nombreuses. Le centre-ville regroupe un nombre important de grosses entreprises Québécoises et Canadiennes donc des milliers de personnes viennent se réunir rapidement pour défilé. Le parcours se situe entre l'avenue McGill (où je travaille) et St-Urbain en empruntant la rue Ste-Catherine. La distance est d'environ 1,5 Kilomètres donc dès que le défilé est terminé tout le monde se sépare et retourne au travail.


Dans cette manifestation, il y a plus de personnes dans le défilé que dans le public mais la presse écrite et les télévisions locale se chargent de relater l'évènement. Ainsi les entreprises participantes fournissent à leur employés des banderoles et des parapluies au nom de leur groupe pour qu'on puissent les identifier.

Voilà de la bonne publicité, n'est-ce pas ! Quoi de mieux que de montrer le nom de son entreprise dans le cadre d'une œuvre de charité. Tout le monde est gagnant.

Donc cette année, j'ai participé à cet évènement. Pour cela, j'ai pu obtenir un magnifique parapluie rouge et blanc. il faisait un peu froid, l'attente a été longue avant que l'on puisse commencer à marcher puisque nous n'étions pas au début du défilé mais l'ambiance était sympathique.

Je n'ai jamais nommé mon employeur dans mon blog mais avec les photos qui sont dans ce message, vous avez la possibilité de le deviner !

Pendant les deux mois de collecte qui s'en suit chaque entreprise y va de ses initiatives pour récolter des fonds (vente de gâteaux, de hot dog, loterie pour gagner des meilleurs de Hockeyeur des Canadiens de Montréal, vente de billets pour des spectacles...)

Ma participation personnelle a consisté à faire des cookies. On participe comme on peut !

Désolé, les photos ne sont pas assez représentatives du nombre de personnes présentes. Il aurait fallu monter de un ou deux étages pour avoir une vue d'ensemble.
dimanche 29 novembre 2009

La ronde 2

Cette année nous avions acheté le passeport annuel pour aller au Parc d'attraction "La Ronde". Lorsque nous l'avons acheté à la fin juillet, le coût d'achat du passeport était rentabilisé en seulement deux visites alors pourquoi se priver.

Nous y sommes d'abord allé un Samedi pour accompagner des amis Français, car pendant tous les samedis de l'été un feux d'artifice était programmé à 22h dans le Cadre de L'international des Feux Loto-Qébec. http://www.internationaldesfeuxloto-quebec.com/fr/

J'ai déjà fait un message sur ce parc d'attractions, il y a un peu plus d'un an, donc je ne m'attarderai pas à expliquer les attractions que nous avons fait et qui sont vraiment d'un niveau supérieur aux parc d'attractions français que j'avais fait (Disney et Astérix) concernant les attractions destinées aux personnes faisant plus d'1 mètre 40.

Après avoir passé la journée sur les attractions, nous attendions avec impatience le feux d'artifice malgré les jambes lourdes d'avoir piétinées toute la journée dans les files d'attente des manèges.

Le plus grand feu d'artifice que j'avais vu jusque ici était celui du 14 juillet à Paris mais, malheureusement, il ne m'a pas beaucoup marqué et au final je me souviens plus de l'embouteillage sur le rond-point des Champs Élysées dans lequel je m'étais retrouvé avec ma vieille peugeot 106 rouge. Je priais alors pour que ma voiture tienne le coup en jetant des regards méchants sur les agents de police chargés de la circulation qui ne levaient pas le petit doigts pour venir débloquer la situation.

A 22 heures précises, le feu d'artifice représentant les États-Unis a débuté pour une durée annoncée de 30 minutes.

Le feu d'artifice était encore meilleur que ce à quoi je m'attendais. Pendant toute la durée de la prestation, cela explosait dans tous les sens sans temps mort. Les musiques choisies étaient des chansons d'amour tirées de film tel que Grease, Moulin Rouge et West Side Story. La manière d'agencer les feux avec la musique était vraiment synchronisée et les couleurs avaient été choisies avec soin selon les chansons. Par exemple, Sur West Side Story, 2 couleurs de feu (rouge et vert) s'affrontaient afin de représenter les deux clans qui s'opposent dans le film. Je ne vais pas expliquer tous les détails du feu mais en bref vous avez du comprendre que j'ai beaucoup aimé.

Pour donner un aperçu du feu voici la vidéo du bouquet final. (Ayons une petite pensée pour les feux d'artifice qui étaient lancés à la fin des fêtes communale dans ma jeunesse : incomparable)




Tous cela m'avait vraiment donné envie de revenir la semaine d'après surtout, qu'il devait s'agir de la dernière prestation de l'année.

Dès la fin du feu nous sommes partis en direction du Métro avec l'intention de revenir la semaine d'après. Nous sommes partis à pied jusqu'à la station Métro vu que les bus présents à la sortie du parc étaient pris d'assaut.

Une fois arrivé auprès de la station, nous sommes tombé dans une marée humaine.

Le jour où nous sommes allés à la Ronde, le festival Osheaga battait son plein. http://www.osheaga.com/
Il se passait à l'autre bout de l' île où se trouve La Ronde presque en face de l'unique station de Métro là désservant. Ce soir là, le feu d'artifice s'est terminé en même temps que le concert de Coldplay donc tout le monde est arrivé au même moment devant la station de métro et manifestement les organisateurs n'avaient pas prévu le coup car rien n'avait été mis en place pour contenir la foule.

Nous sommes restés bloqués près de 30 minutes collés les uns aux autres en avançant centimètres par centimètres. On peut s'estimer chanceux car nous étions dans les premiers à arriver. Les gens essayaient de passer de tous les côtés. Certains grimpaient sur les plates-bandes et sautaient au dessus de murets pour dépasser la foule ce qui en entrainait d'autres dans leur suite et renforcer encore plus l'engorgement.

Heureusement que les Québécois sont des gens très calmes car la situation aurait pu vraiment dégénérer, un mouvement de foule aurait pu se produire et de manière certaine il y aurait eu des morts tellement nous étions serrés les uns contre les autres. En plus, il y avait de nombreuses familles avec des bébés dans les bras.

Une fois rentré dans le métro, nous n'avons pas attendu trop longtemps pour voir arriver la rame qui avançait tout doucement vu la foule qui se trouvait sur les quais. Avec bonne humeur, toujours, nous nous sommes à nouveau collé les uns aux autres.

Je n'ai jamais été aussi proche de l'aisselle d'un inconnu mais l'avantage dans cette situation c'est qu'on n'a même pas besoin de se tenir à une barre, on se maintenait mutuellement debout.

Après cela, nous étions un peu refroidi quant à l'idée d'y retourner la semaine suivante. Mais, finalement, après une semaine de réflexion, nous y sommes retourné le Samedi soir. Etant donné qu'il n'y avait plus de festival, ce jour là, nous avons parié sur le fait qu'il y aurait moins de monde à emprunter le métro.

Après le feu d'artifice, présenté cette fois, par L'Afrique du Sud, nous avons attendu que le gros de foule quitte le parc en allant voir un spectacle de plongeon qui était proposé dans L'Agora des hautes voltiges.

Pour résumer, l'histoire du spectacle était que Z, un super héros vieillissant, avait ouvert une école de super héros pour trouver son remplaçant. Ses élèves devaient donc faire la preuve de leurs talents en effectuant des plongeons et des sauts.

Je vous invite voir des extraits de ce spectacle :










Il s'est avéré que j'ai encore plus aimé ce spectacle au feu d'artifice.

Des " Ho, La vache !! " sont sortis régulièrement de ma bouche sans que je m'en rende compte et je crois être resté bouche bée à d'autres moments en voyant leurs prestations. J'avaiens parfois peur pour eux ! Les vidéos montrent des parties du spectacle mais ce ne sont pas celles que j'ai trouvé les plus spectaculaires. A la fin du spectacle, certains sautaient assis sur une chaise et d'autres sautaient à deux en faisant des figures dans les airs avant de se séparer pour plonger. Wouah !

Je dis chapeaux-bas à tous ces plongeurs.

Une fois le spectacle terminé, nous nous sommes tranquillement dirigé vers la sortie. Nous avons alors constaté qu'il y avait des policiers et des agents de sécurité placés dans des zones stratégiques, des barrières délimitaient les zones d'accès au bus devant desservir la station de métro et, arrivé au métro, il y avait également des agents qui assuraient la sécurité.

Les mesures qu'il aurait fallu prendre la semaine d'avant avaient été mises en place ! Les plantes qui se trouvaient sur les plates-bandes et qui avaient été piétinés la semaine précédente avaient été arrachées par les services de la ville ( les plantes avaient dû être vraiment massacrées et cela ne servait à rien d'en replanter à présent). Il n'y eu cette fois aucun problème pour rentrer.

Par la suite, je suis encore retournée à la Ronde pour rentabiliser au maximum mon passeport.

Un jeudi soir du mois d'août, j'avais profité du fait que Hossein était parti faire le tour du Québec avec ses parents qui étaient venu nous visiter, pour emmener mon amie Anne que je pouvais inviter gratuitement.

Il y avait peu de monde, on a donc pu faire toutes les attractions que nous voulions. On a même pu faire "LA MOMIE ". C'était une sorte de maison de l'horreur, donc cela devait faire peur. Plongé dans le noir, des mort vivants surgissaient de toute part. Je sursautais et je criais à chaque apparition mais cela me faisait beaucoup rire en même temps. C'était une bonne attraction. On a fini par quitter les lieux à 21h30 après être passé sur le pavillon de Nintendo ( spéciale dédicace aux Lapins Crétins ) .

J'avais passé une super soirée avec mon amie. Le temps de rentrer en métro, il était 22h passé et là, SURPRISE, en ouvrant la porte, j'y ai découvert toute ma belle-famille qui était rentrée depuis plusieurs heures et qui commençait à se poser des questions sur ce que je pouvais faire pour ne pas être encore rentré.

C'est à ce moment là, que mon téléphone a daigné afficher les 4 appels que Hossein avait passé. J'ai cru sentir un léger reproche dans les yeux de ma belle-mère mais j'ai fais comme si je n'avais rien vu ! J'avais passé une bonne soirée, ils ne devaient rentrer que le lendemain alors je n'avais rien à me reprocher. Ce n'est pas de ma faute si Hossein a essayé de me joindre lorsque j'étais dans le métro ou dans une attraction.
mercredi 11 novembre 2009

Festival Francofolies

Après le Festival Juste pour rire, j'attendais avec impatience les Francofolies pour profiter des concerts gratuits sur la place des arts et, surtout, j'avais acheté depuis le mois de Mai des billets pour aller voir le concert de Julien Doré.

Avant le lancement du festival, j'avais repéré tous les artistes que je voulais voir. J'ai donc commencé par le concert d'ouverture qui était donné par Corneille. Arrivé 30 minutes avant l'heure, on s'est trouvé une bonne place pas trop loin de la scène. La foule n'était pas trop compacte et l'ambiance était «bon enfant».

Une fois le concert lancé, j'ai été un peu déçue par la prestation du chanteur. Même si il y mettait de l'entrain, cela ne bougeait pas vraiment dans le public en dehors des vrais fans des premiers rangs. L'arrivée des premiers invités surprises n'a pas, non plus, permis de donner plus de punch au concert.

Heureusement, le groupe Kassav' est enfin arrivé sur scène et à l'aide de ses chansons les plus cultes, le public s'est mis à danser et à chanter avec bonne humeur.

Si on regardait le public, à ce moment là, on pouvait croire que toute la population montréalaise originaire des Caraïbes s'était donnée le mot pour venir voir Kassav' et non Corneille.

Moi, je dansais en me rappelant les bals populaires de ma jeunesse en France. Un bon DJ de bal populaire se devait toujours de passer des chansons de Kassav' et de la compagnie Créole. Avec la Musette et le Madison, cela faisait parti des indémodables !

Donc, grâce à l'apparition de Kassav', ce concert n'était pas si mal.

Pendant le reste du festival, je suis allée voir des petits bouts d'autres concerts gratuits( Mes Aieux et Les Coloc ) mais les gens s'étaient vraiment déplacés en masse pour y assister et j'ai donc fui les lieux. Il n'y a pas moyens, je me sens trop oppressée par un public trop dense et j'ai peur des mouvements de foule!

Le clou de mon festival était le concert de Julien Doré. Oui, je n'ai pas honte de dire que j'ai été voir un chanteur qui a été révélé grâce à l'émission «La Nouvelle Star». Je trouvais son style «intéressant» et j'avais écouté son premier album suffisamment de fois pour savoir que ses choix musicaux me plaisaient.

Je m'attendais donc à un show de qualité !

En première partie, il y avait Amylie, une jeune artiste Québécoise qui marche bien et que j'avais déjà évoqué dans un de mes messages lorsqu'elle avait fait sa première interview télé dans l'émission «Ça Manque à ma Culture» à laquelle j'assistais.

Elle paraissait toute timide et impressionnée par le bon accueil du public. Elle semblait presque étonnée de recevoir des applaudissements ! Elle osait à peine lever les yeux de sa guitare et lorsque elle lancait un «Vous allez bien ?» au public on sentait la gêne qu'elle avait à le dire. Mais il s'agissait de l'un des ses premiers vrai concerts donc elle devrait rapidement améliorer sa prestance sur scène. Son album fonctionne très bien donc elle va avoir l'occasion de se pratiquer dans de nombreux concerts.

Julien Doré est ensuite monté sur scène. Avant de parler de sa prestation, je précise une chose. Julien Doré à réussi à faire une petite tournée au Québec alors même que je n'ai jamais entendu l'une de ses chansons sur les ondes québécoises. Alors vous pouvez en déduire 2 choses; soit qu'il bénéficie d'un très bon «Bouche à oreille»; soit qu'il y a beaucoup de Français qui ont déserté la France pour le Québec.

Indice de réponse : Lorsque il a demandé si il y avait des Français dans la salle la quasi-totalité des spectateurs s'est mis à crier «oui».

Tout le concert a été à la hauteur de mes éspérance, je n'ai pas été déçue ! Au milieu de son concert, il a invité Cœur de pirate à venir interpréter deux chansons ensemble. Ce n'était pas un grosse surprise elle était assise pas très loin de moi pendant la première partie du concert et je savais qu'ils se connaissaient car ils ont enregistré ensemble une chanson pour l'album de Cœur de pirate qui a été commercialisé en France.

À la fin du concert, Julien Doré est descendu de la scène, avec ses musiciens, pour se mélanger au public afin de nous interpréter une derniers petite chanson avec son ukulélé

Très chers lecteurs ! Voici des extraits du concert. Dégustez !

Voici 3 extraits :

Ce premier extrait est celui d'une chanson spécialement composée pour le concert. « I want to go to Winnipeg with you». Il s'agit d'une ville du Canada ( province du Manitoba) qui ne présente pas vraiment d'intérêt suffisant pour avoir envie d'y aller.



Vous devriez reconnaître la chanson du deuxième extrait :



Dans ce dernier extrait, vous pouvez apprécier les qualités vocales du chanteur et voir que sa chemise est totalement trempée signe qu'il s'est démené pendant tout le concert.

mercredi 4 novembre 2009

Mea Culpa.

Je tiens à m'excuser d'avoir faillit à mon objectif d'alimenter ce blog mensuellement.

Plus d'un an s'est écoulé depuis mon arrivée au Québec et j'avoue que j'ai un peu honte de moi car j'ai peu exploré le pays. A ce jour, je n'ai toujours pas mis les pieds dans la ville de Québec alors que c'est l'une des sorties que tous les étrangers se doivent de faire en arrivant dans la province.

Par contre, je connais presque sur le bout des doigts les entrailles de la ville de Montréal à force de la parcourir de long en large en bus et à pied. C'est vrai qu'il reste des endroits qui me sont encore inconnus mais c'est parce qu'ils ne semblent pas, à première vue, avoir un grand intérêt.

Si vous restez fidèle à mon blog, vous allez connaître en détails la vie des montréalais mais malheureusement pas celle des québécois ou des canadiens. Je crois que je suis entrain de devenir une Montréalaise. ( Il paraît que c'est comme être un parisien en France ( mais en moins grognon, heureusement ! )

Aujourd'hui, la quasi totalité des feuilles sont tombées et les bonnets ont refait leur apparition.

C'est le moment d'essayer de se rappeler des beaux jours de l'été pour ne pas dès à présent sombrer dans la dépression hivernale. Alors c'est parti. Je vais faire le résumer des 3 derniers mois.
samedi 25 juillet 2009

Festival Juste Pour Rire

A peine le festival de Jazz terminé, j'ai attaqué sans attendre le Festival Juste Pour Rire. Celui que j'attendais avec le plus d'impatience désireuse de voir enfin à quoi ce festival ressemblait réellement car en France on ne voit que les images des Galas.

Dans les faits, les galas débutent avant le festival, ainsi quand ma sœur Fabienne était là, nous sommes allées assister à une émission qui avait lieu juste après un gala. Étaient invités : Louis-José Houde, Miche Côté, Jean-François Mercier et Jean-Marc Parent.

Ok, si vous ne vivez pas à Québec, il y a peu de chance que vous les connaissiez, mais je vous assure qu'ils font partis des humoristes québécois reconnus.

Pendant le festival, une billetterie de dernière minute est installée en plein cœur du site. J'ai donc fait chauffer ma carte de débit pour aller voir «Boeing Boeing» la semaine dernière et «Pagagnini», jeudi soir.

Les deux spectacles étaient vraiment bon mais franchement si il fallait voter pour le meilleur ce serait sans hésiter pour Pagagnini.

Pour vous faire une idée des ces 2 spectacles voici comment elles sont présentées par le site http://www.hahaha.com/:


Boeing - Boeing décolle à toute allure avec une intrigue irrésistible, des personnages qui incarnent toute l’exubérance et la joyeuse insouciance des années 60 et des rebondissements qui se succèdent sans qu’on ait le temps de reprendre son souffle. Le héros de l’histoire, un charmant célibataire, a trouvé la solution pour vivre en toute sérénité avec trois femmes qu’il a promis d’épouser. Son secret pour profiter des avantages de la polygamie sans en subir les inconvénients? Choisir d’adorables hôtesses de l’air de pays différents et harmoniser les horaires, avec la complicité de sa bonne, drôlement bourrue. Mais voilà que sous le regard abasourdi de son ami d'enfance, les horaires se dérèglent et l’heureux célibataire quitte les cieux paisibles de ce bel arrangement pour entrer dans une zone de turbulence rocambolesque. Les revirements de situation s’enchaînent alors à la vitesse de croisière d’un 747 alors que l’appartement se transforme en tour de contrôle où notre héros et son entourage tentent de maîtriser la situation.

Après l'émission «ça manque à ma culture» et la pièce «le Mystère d'Irma Vep » je retrouvait à nouveau Serge Postigo dans cette pièce en tant que metteur en scène et comédien.

Là encore il a réussi à me surprendre dans la peau d'un vieux gars québécois qui débarque à Paris. Il semblait vraiment à l'aise et le choix des autres comédiens étaient vraiment judicieux.


Ara Malikian,Thomas Potiron,Eduardo Ortega, Gartxot Ortiz. Créé en 2007, PaGAGnini est le fruit d’une rencontre improbable entre la compagnie espagnole de théâtre sans parole Yllana et le violoniste arménien Ara Malikian. Ce dernier est d’ailleurs reconnu comme l’un des rares musiciens au monde à pouvoir interpréter en solo le cycle complet des 24 Caprices de Paganini. Habitué du Carnegie Hall et de la Salle Pleyel, il a décidé, il y a deux ans, de mettre son talent au service d’une discipline artistique moins guindée : l’humour. Depuis et avec les drôles de virtuoses d’Yllana – Fernando Clemente, Eduardo Ortega et Gartxot –, il a déridé toute l’Espagne et une bonne partie de l’Europe.

Au cours du spectacle, chaque musicien à l'occasion de montrer qu'il a plusieurs cordes à son arc et c'est souvent assez étonnant. Dans le public, tout le monde riait, de 7 à 77 ans sans exception. Les jeunes enfants ont embarqués sans hésiter dans le spectacle alors qu'au premier abord j'avais un doute sachant que le spectacle est composé de musique classique mais fortement arrangé dans certain cas il est vrai.

C'est assez déroutant de voir comment un vrai maestro de la musique classique sait rire de lui-même dans un tel spectacle.

Les 4 musiciens s'amusent volontairement avec le public. Lorsque les lumières de la petite salle s'allumait et que les musiciens nous regardaient, ça me rappelait étrangement l'école lorsque les professeurs cherchaient une victime à envoyer au tableau. Mais cette fois j'avoue j'espérais secrètement être désignée pour participer au spectacle tellement je m'amusais. Mais tant pis, je n'ai pas fait partie des spectateurs qui se sont retrouvés quelques instants sous les projecteurs avec des instruments de musique assez déconcertants.

Voici un petit extrait de spectacle avec la partie que je préfère «les Castagnettes »:
http://www.youtube.com/watch?v=tmoYsHoYpZs&feature=related.


Le festival Juste pour rire ce n'est pas seulement les spectacles en salle mais c'est aussi les arts de la rue.

Tous les jours, on peut y voir de nombreux artistes et des jeunes humoristes.

Avec Hossein, on a passé plusieurs soirées à découvrir ces humoristes parmi lesquels figurent Mathieu Cyr et Étienne Dano..

Mathieu Cyr aime à utiliser sa guitare pour raconter des histoires, je vous en ai mis un extrait mais j'ai raté le début du sketch désolé. Le début de l'histoire est qu'il reçoit un message texte qui lui demande quel âge il a mais il ne connait pas l'expéditeur.





Concernant Etienne Dano, l'extrait ci-dessous est un mixe de toutes les chansons qu'il a appris pendant les camps de jour. Cet artiste a déjà gagné différents prix donc il est à suivre.




Le festival n'est pas encore fini, alors j'y retourne de ce pas !
jeudi 23 juillet 2009

Festival de Jazz

Ayant eu l'impression de n'avoir pas vu le printemps passer, je n'ai pas l'intention de laisser passer l'été aussi rapidement et cela même si le temps n'est pas souvent au beau fixe. Avec l'été, de multiples festivals font leur apparition dans les rues de Montréal. L'un des plus grands, si ce n'est le plus grand, est le Festival de Jazz qui a lieu au début du mois de Juillet. http://www.montrealjazzfest.com/

En concert d'ouverture nous avions le grand Stevie Wonder. Trois semaines avant le début du festival notre motivation pour aller assister au concert était à son maximum. Nous étions prêts à faire le pied de grue plusieurs heures avant afin de nous assurer une place de choix. Quelque jours avant le concert, la motivation était moins présente étant donné que des milliers de personnes étaient attendues et la perspective de me retrouver dans une foule composée de plus de 200000 personnes ne me réjouissait guère.

Le Jour J, la pluie a fait son apparition environ 2 heures avant le début du concert mettant à mal le peu de motivation qui nous restait et finalement nous nous sommes décidés au dernier moment à partir tenter notre chance.

La foule était effectivement au rendez-vous et il était donc difficile d'accéder au site, surtout pour ceux qui avaient eu l'idée de prendre leur voiture. Une fois sur place, nous avions la possibilité de voir le concert uniquement par l'intermédiaire d'un écran placé sur une scène annexe.

Oppressée par la foule, le retour à la case maison s'est organisé juste après avoir entendu les premières notes du concert. Je ne sais pas comment les montréalais arrivent à emmener leurs enfants de 5 ou 6 ans dans de telles manifestations sans craindre de les perdre. Je leur tire mon chapeau.

Donc pour ma part, j'ai profité des concerts qui étaient proposés tout au long du festival et qui attirait une foule beaucoup moins dense.

Le festival offrait une programmation très variée. Des scènes étaient installées dans différents recoins de la place des arts. Il n'y avait donc aucun temps mort. A chaque fois que je faisais un petit tour dans le quartier après le travail, j'allais écouter quelques notes de musique.

Mais, le Hic dans tout ça, c'est que le Jazz n'est franchement pas ma tasse de thé. La seule artiste que je voulais voir n'est pas venue et a été remplacée par une autre qui sortait son premier album et qui chantait des chansons ayant souvent pour parole «Falling in love» et auxquels s'ajoutait des Be-ba-dou-ba-ba-hep-ba-ba dou-dou-pa-la pendant presque la moitié de la chanson. Quelle originalité !

Donc, finalement je ne suis jamais restée écouter un concert très longtemps. En fait, Je profitais beaucoup plus de l'ambiance bonne enfant et décontractée qui s'y trouvait.
samedi 18 juillet 2009

Tout le monde déménage

Le printemps est passé sans que je m'en aperçoive, Les semaines ont défilé à toute vitesse. Les heures supplémentaires au travail ont renfloué mon portefeuille mais ont bien réduit mes petites promenades de la semaine que j'aime faire après le boulot.

J'ai mis en pratique l'expression «Métro, Boulot, Dodo». J'aurai plus travaillé en un an d'année sabbatique ici que en un an de mon travail en France.

Pourquoi faut-il que la charge de travail décuple au printemps dans le secteur du prêt hypothécaire ?

Résumons : Les Québécois hibernent l'hiver et se disent le printemps venu en sortant de leur tanière qu'ils en ont marre de voir toujours le même décor. Le remède acheter une nouvelle maison. Lorsque la neige fond, les pancartes d'agent d'immeuble refleurissent et les couples sortent se promener dans les rues à la recherche de leur prochain nid d'amour. Le temps de trouver la perle rare mars-avril passent et voilà que la majorité se trouve à vouloir acheter et vendre entre avril et Juillet.

En France, les ventes se font toute l'année et entre le moment où la promesse d'achat est signée et où on passe chez le notaire 3 mois peuvent s'écouler.

Ici, un tel délai n'existe pas. Tu trouves une maison, tu vas voir un courtier hypothécaire ou une banque, tu attends de voir si ton dossier est approuvé et c'est la banque qui donne les instructions au notaire ( les notaires n'existent pas dans les autre provinces du Canada ). Il peut s'écouler uniquement 2 ou 3 semaines entre le moment où on choisi sa nouvelle résidence et le moment où on signe chez le notaire.

Un phénomène équivalent se passent pour le secteur de la location. Tout le monde veut aller voir ailleurs si c'est mieux.

Les camions de déménagement défilent donc régulièrement dans les rues mais cette phase atteint son paroxysme au 1er juillet, jour de la fête nationale donc jour férié.

Par chance avec Hossein, nous avons pu prendre possession de notre appartement 3 jours avant le premier juillet. Ouf !

Il n'y a presque pas d'exagération, lorsqu'on vous dit que tout le monde déménage le 1er juillet au Québec et surtout à Montréal. Je l'ai vu. J'ai pu constater un flot incessant de camions, de pick-up, de camionnette, de voiture avec remorque ou avec tout un attirail attaché sur le toit. Les rues ressemblaient à un dépotoir géant car des tonnes d'objets divers et variés étaient laissés à l'abandon dans les rues.

C'est à ce moment là qu'il faut agir, il ne faut surtout pas hésiter à fouiller dans les poubelles car on y trouverait parfois presque des trésors.

Personnellement, nous avons emménagé dans un meublé donc on disposait de presque tout ce dont on avait besoin surtout après avoir fait une razzia chez Ikéa.

Il nous manquait uniquement le meuble à chaussure. Mais, après une petite promenade sur le boulevard Edouard Montpetit, le problème était réglé. Nous étions les heureux propriétaires d'une étagère qui remplie parfaitement sa fonction. En extra, nous nous sommes procuré une poubelle et un jeux d'échec dont les pièces sont des verres à shooter ( Moi personnellement, j'aurai laissé le jeu d'échec là où il était ).

Des amis étudiant ont pu trouver une laveuse, une sécheuse, un four et une télé sans dépenser un sous.

Le 1er juillet serait-il le paradis des aubaines ? Je ne suis pas loin de le penser.
vendredi 19 juin 2009

Belle soirée du mois de juin

OH là là, j'ai commencé ce message à la mi-juin et nous sommes aujourd'hui le 18 juillet.

OUI, je l'avoue il y a eu du relâchement dans la fourniture régulière de messages.

Je reprends donc immédiatement là où j'en étais. Voici donc le message commencé lors de la «fête de la mode» et que j'ai largement remanié car j'avais commencé à l'écrire avec un esprit un peu moins clair à la fin de la soirée que je vais de ce pas raconter. Faites comme si nous étions en Juin :


La période la plus chargée de l'année au travail approche de sa fin. Voilà une bonne occasion de faire un 5 à 7 avec les collègues.

Comment résumer ce 5 à 7 :
- Première tournée offerte par le patron;
- Seconde tournée offerte par Marc, le responsable des courtiers;
- Première tournée de shooter offerte par Marc ( J'ai déclaré forfait pour cette tournée )
- Deuxième tournée de shooter offerte par Marc.

Pour une fois que Marc était au 5 à 7 , ça s'est remarqué !

Les conséquences : me voilà avec un litron de bière et un shooter à base de cognac entrain de couler dans mes veines à la fin de cet «Happy Hours» . Bien guillerette et la langue déliée, j'ai passé un super début de soirée avec mes collègues à parler de tout et de rien.

Bizarrement, je fais toujours partie des derniers à quitter la partie. Non, je ne suis pas un pilier de bar, cela s'explique simplement par le fait que je mets très peu de temps à rentrer chez moi vu que j'habite sur l'ile de Montréal et que je n'ai pas d'enfant à aller chercher. Donc je ne suis jamais pressé de rentrer.

Justement, ce soir là, je n'avais vraiment rien de particulier à faire et le 5 à 7 ayant fini à 20h 30 je n'avais pas envie de rentrer me cloîtrer dans mon appartement alors que la température extérieure était plus qu'agréable.

Heureusement, le festival de la Mode situé Rue Mc Gill battait son plein.

Voyant que la foule était massée autour du podium pour assister au prochain défilé, je me suis arrêtée pour le regarder, mais toutefois, en me plaçant un peu à l'écart pour ne pas trop gêner mes voisins avec ma légère titubation et mon haleine à l'oignon.
Je ne suis pas folle, je n'avais quand même pas bu autant d'alcool sans engloutir un minimum d'aliment solide : une bonne flammekueche spéciale brasseur avait fait mon affaire.

Programme du défilé : la collection de Foxy jeans.

Après un petit quart d'heure d'attente, voilà les mannequins qui apparaissent sur le podium avec une démarche qui, je le reconnais, avait dû être travaillée pendant des heures car elle n'avait plus rien de naturelle.

Les mannequins semblaient marcher avec des poids attachés aux pieds. Le jeu auquel elles semblaient jouer était de pouvoir lancer les poids aussi loin que possible. Les voilà donc entrain de faire de grandes enjambées sur le podium. L'une des filles avait le haut de son corps tellement cambré vers l'arrière qu'elle me donnait l'impression d'être totalement dépassée par le mouvement de ses jambes. Ces dernières semblaient avoir toujours un temps d'avance sur elle. Une autre mannequin semblait se déboiter les hanches à chaque pas. J'avais mal pour elle. Me voilà en face de vraies poupées désarticulées.

Physiquement, à quoi ces mannequins ressemblaient-elles ? Eh, bien, imaginez de longues tiges avec plus ou moins de seins mais, en tout cas, avec des fesses inexistantes. Personnellement, je me suis un moment imaginée un défilé de poireaux mais je pense qu'il s'agissait d'un effet secondaire dû à l'absorption d'une trop grande quantité de boissons alcoolisés. Ça doit décupler mes facultés d'imagination !

Vraiment, ces filles n'avaient aucunes formes dignes de ce nom. Je pensais que lorsque un défilé avait pour but de montrer une collection composée principalement de pantalon en jean ou de jupes moulantes, il était plus intéressant de les montrer sur des fesses rebondies. Je ne dois pas bien connaître les diktas de la mode.

Pour revenir au défilé, je reconnais qu'un effort avait été fait dans le choix des mannequin pour satisfaire tous les goûts : une ou deux brunes, une blonde, une asiatique et une noire. J'ai eu, pendant quelques instants, l'espoir de voir de belles fesses rondes en voyant cette dernière apparaître sur le podium, mais voilà, il semble qu'ils aient trouvé La Noire qui avait des fesses plates.

En voyant ça, une autre hypothèse a germé dans mon esprit. Les jeans conçus pour cette collection auraient-ils pour vocation de compresser les fesses.

Ben zut alors ! Si c'est ça, je suis en total désaccord avec la mode actuelle, surtout dans un pays où la norme n'est en aucun cas la maigreur et qu'on mets largement les formes en valeur dans de larges décolletés et des mini-juges.

Quelques heures avant le défilé, à la sortie du travaille, j'avais vu ma responsable et beaucoup d'autres personnes autour d'elle en train de «reluquer» une jeune femme presque anorexique montée sur talon aiguille et habillée d'une mini-jupe laissant apparaitre une partie de ses fesses à chacun de ses mouvements. Ma première pensée en la voyant : elle devait vraiment être bien épilé sous sa jupe car la moindre négligence de ce côté se serait vu immédiatement.

Cette fille semblait se croire admiré par tous ceux qui l'entourait vu la manière dont elle se comportait mais en regardant bien autour de moi, j'ai plus vu des sourires moqueurs que des regards d'envie.

On peut faire la même remarque à un homme qui se montre au volant de sa voiture de sport et qui fait ronfler son moteur lorsqu'il est à l'arrêt à un carrefour et qui redémarre en trombe lorsque le feu passe au vert pour s'arrêter à un autre carrefour 200 mètres plus loin. Ridicule !

Une fois le défilé terminé, je suis rentrée et j'ai apprécié le fait que je n'avais pas à jeuner pendant une semaine comme ces mannequins doivent le faire régulièrement. Pour ma part, la poutine est entrée dans ma vie et il est pas question que je m'en prive. ( Attention toutefois, l'abus de poutine est dangereux pour les fesses et accessoirement pour la santé !!!)
dimanche 31 mai 2009

Découverte Culinaire


Avez-vous bien regardé la photo ci-dessus ?

Avez-vous déjà vu cette chose étrange dans vos assiettes ? Non ? Alors je vais vous éclairer sur la chose !

Un midi, alors que je mangeais dans la cuisine de mon travail, une de mes collègues m'a indiqué qu'elle s'était fait plaisir le week-end précédent en mangeant des Têtes de Violon. Un régal selon elle. Moi, la pauvre française débarquée depuis moins d'un an au pays du Caribou, je n'avais jamais entendu parler de têtes de violon, donc, avouant ma lacune, ma collègue m'a expliqué ce que c'était.

Les têtes de Violon ou crosses de fougères sont des petites pousses de fougères. C'est la fronde de la fougère dans son premier stade de développement.

Ça ne se trouve donc pas tout le temps sur les étales des marchés. C'est pendant mai et juin qu'il faut le déguster.

Nous sommes déjà à la fin du mois de mai donc, il ne fallait pas rater le coche si je voulais goûter à ce légume. Profitant de mon passage hebdomadaire au marché Jean-Talon, je me suis procurée le produit en question qui selon le site que vous trouverez en lien ci-dessous serait remplis de bienfaits : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=tete_violon_nu )

Au préalable, j'ai bien pris soin de mémoriser les conseils de préparation prodigués par la vendeuse et qui sont les suivants :

D'abord les laver ( il y a un peu de terre ), puis les cuire 3 minutes dans de l'eau bouillante et jeter l'eau ( pour que la toxine éventuellement présente soit éliminée) puis refaire une cuisson de 3 minutes.

J'ai choisi de manger les têtes de violon en vinaigrette avec une bonne tourte de viande mais on peut les faire sauter à la poêle.

Au final, je dirais que ça se laisse manger, mais le goût ne m'a fait penser à aucun autre légume. Donc je saurai pas clairement vous l'expliquer. C'est frais et tendre et ça remplace très bien une salade. Un bon assaisonnement est nécessaire sinon c'est un peu fade.

Coupe du monde de Cyclisme Féminin

Hier, avait lieu une épreuve de la coupe du monde de Cyclisme féminin sur le mont Royal donc juste à côté de chez moi.

Je voulais profiter de l'occasion pour traverser toute la montagne en passant par la route afin de pouvoir profiter du paysage et voir l'épreuve en même temps.

Dès le matin, le Mont Royal était bloqué à la circulation et seule deux voies sur quatre étaient ouvertes sur Côte des neiges. Il y avait donc un peu de ralentissement mais s'était encore largement acceptable.

En me rendant à la laverie, j'ai croisé un vieux monsieur au gros ventre flasque qui était en train de promener son chien «saucisse«. Ce monsieur était énervé par tous ces désagréments et s'est exprimé dans les termes suivants : « Tout ça pour du cyclisme féminin ! ».


J'avoue que je ne suis pas une fan du cyclisme féminin mais sa réflexion m'a un peu énervée surtout qu'en sa qualité de piéton cela ne l'obligeait pas à changer son trajet. C'était au contraire bien sympathique de ne pas avoir à supporter le bruit des voitures en marchant dans la Montagne.

Bref, en début d'après midi, me voilà partie vers la Montagne et là, premier constat, les Montréalais semblent se désintéresser totalement de ce sport, vu l'inexistence quasi-totale de spectateurs sur le bord du parcours.

Lorsque les participantes sont passées une première fois devant moi, la course était déjà bien avancée vu l'éclatement du peloton et le faible nombre de participantes encore en course.

Pendant que je traversais la montagne, en sens inverse de la course, les participantes sont passées 3 fois devant moi et c'est enfin lors de ce troisième passage que j'ai réussi à repérer la tête de la course qui était constituée d'une seule femme. D'ailleurs, elle s'apprêtait à dépasser les retardataires ce qui créait un certains cafouillage parmi les véhicules suiveurs.

Certaines participantes qui avaient abandonné la course discutaient tranquillement au bord de la route. Elles ne semblaient pas du tout traumatisé par le fait d'avoir du abandonner la course. d'autres d'équipes diverses rassemblées dans un groupe de retardataires essayaient de s'encourager pour terminer la course ensemble.

Lorsque la futur gagnante attaqua son dernier tour, je me trouvais dans la montée du Mont Royal. Alors qu'elle semblait peiner pour monter cette dernière côte, un des spectateurs, cycliste lui aussi, la suivait de quelques mètres sans donner l'impression de faire un effort. Je reconnais qu'il semblait largement «plus frais» que la concurrente qui avait fait plus de dix tours mais ça a confirmé l'impression que j'avais eu lorsque j'avais vu les première participantes passer devant moi. J'avais l'impression qu'elles n'avançaient vraiment pas vite même dans les descentes.

Je n'ai toujours vu que des courses cyclistes prestigieuses comme le Tour de France et le Paris Roubaix et on voit que l'écart est manifestement très important entre le cyclisme masculin et féminin.

Il a fallut que je traverse totalement la Montagne et que j'arrive sur l'avenue du Parc au niveau de l'arrivée pour enfin voir un public de supporter digne de ce nom. Finalement, je devais faire parti des courageux prêts à marcher et à suer un peu pour aller voir la course dans la montagne.

Un fois du côté de l'avenue du Mont Royal, je suis allée voir ce qui se passait du côté du Boulevard St-Laurent car tôt le matin j'étais passé à côté en bus et j'avais vu que le boulevard était fermé à la circulation.

En fait, il y avait des ventes de trottoirs et des animations tous le week-end, l'ambiance était vraiment sympathique. Heureusement que le temps s'était bien amélioré après un début de journée bien pluvieuse.

Au milieu de la rue, des gens dansaient pour promouvoir les cours de swing et effectivement ça avait l'air vraiment sympa. J'essaierai peut-être d'y emmener Hossein un de ces jours. En le forçant un peu ca pourrait marcher.


Le Québec Independant


Dimanche dernier, le beau temps étant au rendez-vous nous avons fait un picnic au Parc Lafontaine avec des amis étudiants de Hossein.

En bon Français que nous étions, le repas était constitué de bon produits sentant la France, tel des Rillettes du Mans, du pâté de foie, du salami, une quiche, du jambon, du fromage et des baguettes, le tout accompagné de bières locales.

Pendant que nous mangions, des voitures de la police Municipales s'étaient garée au niveau d'un carrefour situé à la sortie du Parc.

Au début, je pensais que la police effectuée une surveillance de la circulation et j'étais un peu étonnée de la manière dont ça se passait.

En effet, trois voitures de police pour un seul carrefour, je trouvait que les effectifs déployés étaient un peu exagérés pour une telle mission, surtout que les policiers n'avaient pas l'air de sortir de leur voiture pour verbaliser les contrevenants.

Seul, un des policiers se contentait juste d'annoncer dans son haut-parleur lorsqu'un conducteur passait au carrefour alors que le feu était manifestement au rouge la phrase suivante : « Le feu est rouge monsieur».

Nous étions un peu perplexe. Mais, nous avons compris par la suite que les policiers n'étaient pas là pour verbaliser. Ils attendaient juste le départ d'une manifestation ayant pour sujet l'indépendance du Québec.

Avec le printemps, vient le temps des manifestations qui ont lieu presque toutes les semaines à propos de sujet plus variés les uns que les autres ( marche pour la légalisation du Marijuana par exemple). A la différence des manifestations parisiennes, ici elles semblent vraiment se passer dans une ambiance «Bon Enfant» et les policiers qui encadrent les manifestant sont peu nombreux et évitent de paraître trop présents.

Ici, les casseurs qui viennent se méler à la manifestation ne semblent pas exister.

Ca donne vraiment envie de manifester, mais maintenant il faut trouver pour quelle cause.

Je pense que pour le Québec indépendant c'est une cause perdue étant donné qu'elle est voulu principalement par les francophones et que leur importance dans la province diminue d'année en année.



jeudi 28 mai 2009

Opéra Métro 3

Décidément, on pourrait croire que je squatte la station métro Berri-Uqam mais non c'est toujours de manière fortuite que je tombe sur le métro Opéra.

Jeudi dernier, j'étais entrain de changer de métro avec ma collègue Anne pour partir à la recherche d'une bonne terrasse où boire une pinte de bière quand nous avons entendu le son caractéristique d'un chant d'opéra. Alors, au lieu d'embarquer dans la ligne orange nous voilà entrain de tenter de localiser l'origine du chant. Le mystère ne fût pas loin à être dévoilé. A l'endroit habituel, une femme était entrain de chanter un extrait d'opéra qui m'est inconnu.

Cette fois, ce sont les membres de l'atelier Lyrique que nous avons découverts et qui présentaient des extraits de l'opéra qui sera présenté en juin : Lucia di Lammermoor de Donizetti.

Depuis 1984, l'atelier Lyrique est une école de perfectionnement pour jeunes chanteurs d'opéra professionnels.

Vu qu'il s'agissait de l'atelier lyrique, ils bénéficiaient de très peu de moyens techniques pour leur présentation dans le métro. Pas d'estrade, pas de Caméra et très peu de journalistes.

Mais, pour une fois, j'avais mon appareil photo donc j'ai fait un petit film pour vous donner un petit aperçu de la situation.

Comme je l'ai marqué dans les précédents messages sur le métro opéra, je continue de croire que ce n'est pas un challenge facile de se produire en plein milieu d'une station de métro à l'heure de pointe.


dimanche 24 mai 2009

OTTAWA

J'avais réservé, auprès de l'agence Wondertravel, des places pour une journée de visite à Ottawa pour le dimanche 17 mai c'est à dire pendant le festival des Tulipes. http://www.wondertravel.net/

Pour 16 dollars, le transport aller-retour il fallait en profiter. Mais attention, le prix était bas pour attirer les consommateurs que nous sommes, mais ce n'était pas du «tout inclus». A ces 16 dollars, il fallait ajouter les frais de guide et de chauffeur de 5 dollars et éventuellement le prix d'entrée des musées et du buffet du midi. Au final le prix reste intéressant mais il faut prévoir assez de liquide pour payer le guide.

Le départ pour Ottawa étant prévu à 7h15 du matin, l'enthousiasme pour se lever de bonne heure n'était pas au maximum et il l'était encore moins lorsqu'on s'est couché vers 4heures du matin chez des amis de Hossein.

Le réveil du téléphone mis à 6h20, j'ai ouvert les yeux à 6h39 exactement.

Aie Aie aie!!! Il s'avère que j'avais oublié que j'avais programmé mon téléphone pour que le réveil ne sonne uniquement qu'au cours de la semaine. Donc, la journée a démarré sur les chapeaux de
roues.

C'était bien la première fois que je ratais l'heure et que je me levais aussi rapidement, étant donné que je fais partie de la catégorie des gens qui se réveillent avant l'heure et qui passent les derniers minutes dans leur lit à regarder le réveil en attendant qu'il sonne.

Donc, une bonne décharge d'adrénaline se répandant dans tous nos membres, à 6h43 nous étions déjà dehors entrain de courir dans la rue Drolet pour récupérer la station de métro Jean Talon qui nous permettait de nous emmener directement à notre destination. Finalement, nous avons eu plus de peur que de mal car à 7h15 exactement, nous étions arrivés au point de rencontre.

Devant l'agence Wondertravel, dans le quartier chinois, des centaines de personnes, avec des yeux hagards recherchaient leur bus selon leur destination. Pour la seule destination de Ottawa, il y avait 10 bus, il fallait donc être à l'affût de tous les numéros affiché sur des pancartes posées contre le mur et devant lesquelles des personnes attendaient en faisant un semblant de file indienne.

Wondertravel semble être bien organisé. Serait-ce là une démonstration du sens de l'organisation à la chinoise ?

7h30, nous voilà déjà en train de rouler vers notre destination avec notre guide Terry et notre chauffeur Serge.

L'agence s'étant arrangée pour que le bus ne contienne que des personnes comprenant le français, nous n'allions pas avoir à supporter deux fois les mêmes explications pendant le trajet. Mais attention cela ne veut pas dire qu'il s'agissait de Francophone. Il y avait vraisemblablement des gens d'origine très diverses.

Étaient représentés : La France, L'Inde, La Russie, le Mexique et d'autres pays encore. Un vrai bus international. Après un sondage effectués par le guide, nous étions quasiment tous des résidents de Montréal.

Après 5 minutes d'explications, le guide nous a laissé dormir pendant une heure avant d'expliquer le programme de la journée :

- Musée canadien des civilisations
- Monnaie Royales
- Pause repas
- Jardin du gouverneur
- Parlement
- Festival des tulipes

Le problème lorsqu'on est en groupe c'est qu'on ne peut pas organiser son temps comme on le veut. Un temps précis nous était donc imparti pour chaque visite.

On a donc commencé par la visite du musée des Civilisations. Le musée est vraiment bien fait mais vu le temps qu'on y a passé cela ne suffisait pas pour visiter tout le musée.

Au 1er niveau, l'exposition est consacrée aux premiers peuples du Canada.

On peut découvrir de nombreux artefacts, documents et œuvres d’art ainsi que plusieurs habitations de différentes communautés autochtone de l’ouest du Canada.

Le 2e niveau comprends plusieurs musées mais on y a pas mis les pieds.

Le 3e niveau est entièrement consacré au Canada. La salle du Canada illustre les 1 000 ans d’histoire de ce pays. Mais on a du le traverser en 10 minutes alors qu'il aurait bien fallu le faire en 30 minutes. On peux y découvrir des reconstitutions très complètes ( chapelle, magasins, Imprimerie, intérieur de maison du 19ème siècle).

En plus des expositions permanentes, il y avait une exposition sur l'Egypte. Ayant déjà visité le British Muséeum et le Louvre, j'avoue que j'ai difficilement caché un sourire en découvrant la taille de l'exposition et le nombre d'objets exposés, ça paraissait ridiculement petit.

Il y avait 2 petites salles et 50 objets maximum dont 3 ou 4 momies d'homme. Mais bon, pour les néophytes, c'était quand même assez ludique.

Ensuite, nous avons fait la visite guidée de la Monnaie Royale. A Ottawa, ce sont uniquement les pièces de collection qui sont réalisées. Mais comme nous étions dimanche, nous n'avons pas pu voir les ouvriers au travail, ce qui explique la raison du tarif réduit à l'entrée.

Après un repas pris chez Wendys ( beurk, je classe ce fast-food en bas de ma liste ) pour éviter le buffet sélectionné par Wondertravel pour un prix de 13 dollars, nous sommes reparti à la découverte du jardin du gouverneur où on a pu se promener autour des arbres offerts par de nombreux hommes d'état ou personnalités.

Nous y avons fait une énorme découverte ! Oui, c'est incroyable ! Alors que les écureuils de Montréal sont plutôt gris marron ( si on ne tient pas compte de l'albinos du parc Lafontaine ), eh bien les écureuils d'Ottawa sont noirs. Pourquoi une telle différence alors que Ottawa est seulement à 2 heures de voitures de Montréal. Eh bien, je n'en ai aucune idée.

Après avoir fait ce constat, nous avons poursuivi avec la visite de l'extérieur du parlement. L'intérieur peut se visiter mais il semble que l'accès est fermé assez tôt.

A ce moment là de la journée, la fatigue et le froid commençaient à rendre la journée un peu désagréable, alors un petit tour au Tim Hortons s'imposait pour ingurgiter une boisson chaude et se brûler la langue ( J'avais oublié que les chocolats chauds sont toujours brûlants chez Tim Hortons).

Ensuite direction le Festival des tulipes http://www.tulipfestival.ca/fr/festival_history_fr.html qui à lieu au printemps.

La Hollande offre tous les ans en guise de remerciement à la ville des milliers de tulipes.

Pourquoi ? Le texte explicatif suivant a été pris sur le site du festival :

À l'automne 1945, la princesse Juliana des Pays-Bas a fait cadeau de 100000 bulbes de tulipes à Ottawa, par reconnaissance envers l'asile que la famille royale en exil y a trouvé, pendant la Deuxième guerre mondiale, ainsi qu'envers le rôle des troupes canadiennes dans la libération des Pays-Bas.

Les tulipes sont devenues un important symbole de l'amitié internationale et de la beauté du printemps. Elles ont également un sens particulier pour les personnes de la région de la capitale. La famille royale hollandaise a séjourné à la résidence du Gouverneur général à Ottawa pendant la guerre. La princesse Margriet est née à l'hôpital d'Ottawa, Campus Civic, sa chambre d'hôpital a été déclarée « terre hollandaise » et le drapeau des Pays-Bas a flotté sur la Tour de la Paix du Parlement.

Il y avait de nombreuses variétés de tulipe exposées comme vous pouvez le constater en cliquant sur la photo ci-dessous.


On peut vraiment apprécier la beauté et la diversité des tulipes, même pour les personnes comme moi qui ne sont pas des mordus des fleurs et autres plantes. Nous n'avons toutefois pas pu apprécier celles qui s'appelaient «Québec», Elles étaient totalement fanées et cela faisait comme un énorme trou au milieu des autres variétés de tulipes.

Après avoir fait le tour du festival, retour à Montréal en passant avant de rentrer chez notre restaurant vietnamien préféré sur le boulevard St-Laurent.

dimanche 10 mai 2009

Le Printemps

L'époque où toutes les fleurs jaillissent du sol est arrivée et si je ne savais pas dans quel pays je suis actuellement, je penserai être en Hollande.

Pourquoi ? Les tulipes ont envahies les espaces verts et le bord des rues en plein centre de la ville de Montréal.

Les arbres sont en fleurs, les feuilles des arbres ont poussé en une semaine. On dirait que la nature explose.

Les cabanes de fleuristes ont remplacées les petites cabanes à sucre installées en ville. Les Montréalais se promènent les bras chargés de bouquets de fleurs. Cela donne l'impression qu'après l'hiver, ils ont un besoin maladif de se procurer des fleurs aux couleurs vives pour se convaincre que l'hiver est bien fini.

Les journées où le thermomètre a atteint les 30 degrés n'avaient-elles pas suffi à lever le doute ?
Il semble que non!


Pourtant, j'ai croisé dans les rues tous les signes du printemps, les minis-shorts, les corps dénudés, la cellulite à l'air libre et les cornets de crèmes glacées. Les terrasses de bar et de restaurants sont installées depuis près d'un mois et lorsque le soleil fait son apparition, elles sont débordantes de monde arborant de grosses lunettes de soleil.

Dès qu'il fait chaud les bus transportent non seulement la population mais également les odeurs de transpiration qui vont avec dès les premières heures de la journée.

La saison des collectes de fond pour toutes les causes charitables sont relancées comme par exemple la collecte pour le diocèse intitulés «Appels Entrants Illimités». Je vous laisse apprécier cette publicité qui a le mérite de surprendre.


On dirait bien que tout est excès quand le printemps arrive !

Soirée Humour au Parc Des Princes

Non, je vous arrête immédiatement, le sujet de ce billet ne sera pas le foot mais un bistrot de Montréal et ce que je suis allée y voir.

A l'invitation de Zuzana, (une amie d'origine Slovaque arrivée presque en même temps que moi au Canada et que j'ai rencontrée au travail), je me suis retrouvée au Parc Des Princes, un jeudi soir, pour aller assister à un petit spectacle humoristique.

Le Parc des Princes est un Bistrot située sur l'avenue du parc (pas loin du bar marseillais Massilia mais n'en tirez aucune conclusion, les propriétaires respectifs s'entendent très bien selon les informations recueillies auprès de la serveuse). http://www.leparcdesprinces.ca/

En plus de proposer des repas qui rappellent nos bons plats de France, le bistrot propose des soirées avec différents thèmes selon les jours.

Après avoir englouti un bon bœuf bourgignon (Morue à la portugaise pour Hossein), nous avons découvert le spectacle de Benjamin Marquis. http://www.myspace.com/benjaminmarquis

C'est un jeune homme qui veut rentrer dans la cour des grands des humoristes et qui vient tester ses sketchs devant le public du bistrot.

Benjamin est un québécois guide touristique pour Français. Il tente donc de raconter des anecdotes sur des situations qu'il a pu rencontrer en faisant ce métier. D'ailleurs, lorsqu'il raconte ses sketchs, on sent très bien le vécu.

Ce sont bien sûr les Français les plus visés dans ses histoires, le spectacle étant plus destiné à des Québécois. Mais, il faut bien se l'avouer, nous méritons d'être pris pour cible car quand le Français vient visiter le Québec, il a parfois l'air un peu quétaine (non, aucune traduction de ce mot ne sera donnée sur ce site, les Français vivant au Québec comprendront). Il y a donc de grande source d'inspiration à en retirer.

Le soir où nous avons assisté au spectacle, le public était moitié Français et moitié Québecois. Benjamin a pu donc réellement voir si ses sketchs étaient bien perçus par les Français. Et, heureusement pour lui, nous avons tous rit de bon cœur et ensemble ce qui est très bon signe.

Tout le spectacle s'est avéré vraiment drôle, Benjamin est capable de prendre l'accent québécois, français, de banlieue parisienne, d'américain et de noire américaine sans la moindre difficulté tout en y ajoutant des «mimiques» caractéristiques. Ses personnages sont donc très bien réussis. Tout le monde peu se reconnaître dans ses sketchs ou,à défaut de s'y reconnaître, de correctement identifier le personnage. Son spectacle vaut donc vraiment le coup d'être vu.

Je reprocherais tout de même un petit manque de structure du spectacle car il fait des retours en arrière et il saute d'un sujet à un autre sans réelle transition. Il faut donc être bien éveillé pour ne pas rater le coche. Mais notre artiste est en «rodage» donc ce type de problème est normal, je pense.

Voilà une belle découverte !

Concert de James Morrison

Montréal est une ville qui est connue pour offrir de nombreuses activités culturelles. Après avoir fait le tour d'une grande partie des Musées, Il faut maintenant s'attaquer au tour des salles de concert.

Depuis notre arrivée, on a pu assister à quelques petits concerts intimes donnés dans des bars par des artistes pas vraiment connus mais souvent de qualité.

Il y a quelques temps, voyant que James Morrison allait passer en concert au Cabaret juste pour rire j'ai acheté des billets qui se sont avérés vraiment abordables ( 24 dollars taxes inclues donc moins de 20 euros).

Le cabaret juste pour rire étant une petite salle, je pensais que j'allais donc assister à un concert plutôt intime.

Mais arrivé le jour du concert, prévoyante, je suis allée vérifier sur internet que le concert n'était pas annulé. Heureusement, il ne l'était pas mais il y avait un changement de salle de spectacles.

Le concert allait donc se dérouler au Club Soda. http://www.clubsoda.ca/

Les quelques fois où j'étais passée devant cette salle, j'avais croisé des bandes d'adolescent(es) faisant la queue pour assister à des concerts faits sur mesure pour les jeunes filles aimant le style Zac Efron.

Je m'en allais donc à reculons voir le concert craignant de devoir supporter les cris de jeunes filles toute la soirée.

Bien sûr, avant de partir, je me suis assurée de laisser mon appareil photo et mon téléphone pour ne pas me voir refuser l'entrée ou bien pour ne pas être forcé de les déposer au vestiaire comme cela se passe habituellement en France.

Arrivée au Club Soda et après avoir passé un contrôle de sac plus que succinct, j'ai été très agréablement surprise.

La salle n'est pas de taille trop excessive et elle est très bien agencée. Qu'y a-t-il de plus frustrant quand on va voir un concert et qu'on arrive pas à voir l'artiste qui se produit ? Tout le monde à déjà vécu cette sensation je crois. Eh bien justement, j'ai trouvé que la salle était aménagée de telle manière à ce que tout le monde ait une vue satisfaisante de la scène.

Au rez-de-chaussé, on trouve un bar et quelques tables sur les côtés avec des chaises, sinon on se tient debout dans le centre.

Il y a également un étage où on a plus l'impression d'être dans un bar que dans une salle de concert. Au choix, on peut s'installer autour des nombreuses tables situées en face de la scène ou bien devant les comptoirs ou sur les banquettes situées des 2 côtés de la scène, si bien sur on arrive suffisamment tôt pour qu'il reste des places.

Justement, la salle ouvrant 1 heure avant l'heure annoncée du concert, cela laisse le temps de s'installer à la place de son choix et d'attendre tranquillement le début du concert en sirotant quelques boissons alcoolisées. D'ailleurs, à mon grand étonnement, lorsque le concert à commencé le bar ne s'est pas arrêté. J'ai en ce moment une petite pensée pour le serveur qui travaillant presque dans le noir pendant le concert a fait tomber un ou deux verres sur le sol.

Étant donné que les québécois savaient que les appareils photos n'étaient pas interdits, ils avaient quasiment tous apportés le leur.

James Morrison s'est donc fait photographier et filmer sous tous les angles pendant toute la soirée. Du haut de l'étage, on pouvait voir tous les écrans d'appareil numériques allumés presque continuellement.

J'étais donc un peu déçue d'avoir laissé le mien à la maison et de ne pas pouvoir immortaliser cette soirée.

En conséquence, vous ne verrez pas d'images de ce concert sur mon blog.

Pouvoir apporter son appareil photo est une bonne chose mais je plains quand même un peu l'artiste car il a réellement était mitraillé par les flashs pendant toute la durée du concert.

Bon, je le reconnais, c'était surtout lorsqu'il faisait exprès de s'agenouiller au plus proche des jeunes filles présentes dans les premiers rangs, prêtent à défaillir à son approche, il le cherchait donc un peu.

En conclusion, c'était un très bon concert dans une très bonne salle. Donc pour ceux qui ne connaissent pas James Morrison, je vous invite vivement à aller voir son site http://www.jamesmorrison-us.com/ou a écouter ses chansons sur Deezer.com.

Prochain concert ? Julien Doré en août ! Ça devrait être assez intéressant de le voir sur scène.
dimanche 26 avril 2009

Conférence sur la crise économique


Je ne suis pas une grande fan des conférences et encore moins sur celles qui traitent de la crise car les médias se chargent déjà de nous en parler tous les jours.

Toutefois, exceptionnellement, je suis allée assister à une conférence sur le sujet à l'université de Montréal lundi soir après mon travail.

Pourquoi ? Simplement parce que c'était un homme politique français qui la faisait. Enfin est-il toujours considéré comme un homme politique car, depuis 2002, il s'est officiellement retiré de la politique suite à son cuisant échec aux élections présidentielles.

Vous ne voyez pas de qui il s'agit ? Mais oui, il s'agit bien de notre ancien premier ministre Lionel Jospin.

A cette occasion, j'ai pu voir également l'ancien premier ministre québécois M. Lucien Bouchard qui s'est chargé de la présentation de M. Jospin au début de la conférence. Il semble que ces deux personnages se connaissent depuis l'époque où M. Jospin était premier ministre et qu'ils s'apprécient réellement vu les "petites boutades" que M. Bouchard a adressé a son "ami".

La conférence était vraiment intéressante car c'était un bon résumé de la crise actuelle, de ses raisons, de la manière dont les pays tentent d'y remédier, de comment on pourrait éviter qu'une telle crise se reproduise. Bien sur, M. Jospin étant socialiste, il a bien pris soin de critiquer le libéralisme et une petite remarque a été faite sur la gestion de la crise en France mais sans qu'aucun nom n'ait été prononcé. toutefois, tous ceux qui ont bien suivi la conférence y ont normalement compris qu'il y avait là une critique de notre Président actuel très bien amenée.

A la fin de la conférence, M. Jospin a répondu à cinq questions venant du public dont l'une venait d'un français étudiant en science politique qui après avoir posé sa question a fait une petite remarque sur son "amie " socialiste Ségolène Royale. M. Jospin lui a répondu sur cette remarque qu'il reconnaissait bien là la subtilité de l'un de ses compatriotes. Pour qui s'intéresse un peu à la politique ce n'est pas parce qu'on est du même bord politiquement parlant qu'on est obligé de s'apprécier. Beaucoup de socialiste peuvent en témoigner actuellement !

Cabane à sucre 2

A l'initiative du directeur de recherche de Hossein, nous avons fait notre deuxième cabane à sucre de l'année.

Dimanche dernier, nous avons pris la direction de Rigaud qui se trouve à l'ouest de l'île de Montréal pour se rendre à la sucrerie de la montagne. http://www.sucreriedelamontagne.com/

Contrairement à la précédente cabane à sucre que nous avons fait, celle-ci ne se trouvait pas au milieu de plusieurs autres cabane à sucre "industrielle" et surpeuplée.

Il y avait d'ailleurs vraiment une cabane à sucre, c'est a dire une sorte de maison en bois dans laquelle se trouvait les énormes chaudrons servant à faire bouillir le sirop.

A première vue, la sucrerie de la montagne semblait être une cabane plus traditionnelle.

Nous étions au milieu des érables servant à la récolte. Il y avait une cabane servant à la fabrication du sirop et également à la fabrication du pain, une cabane servant pour la "ripaille " et une cabane servant de Boutique Souvenir. C'est en apercevant cette boutique que je me suis dit que la cabane misait sur son aspect traditionnel pour attirer le touriste.

Mon impression s'est confirmée lorsque je suis entrée dans le bâtiment principal et que j'y ai vu le portrait du propriétaire. En effet, on peut y voir le portait d'un homme qui ressemble beaucoup au père noël et que j'avais déjà vu en photo lors d'une foire en France. On peut également le voir sur certains flacons de sirop d'érable. Il s'agit de Pierre Faucher (cf. photo)

Normalement, une cabane à sucre n'est ouverte que durant le temps de la récolte mais celle-ci est ouverte toute l'année.

Pourquoi toute l'année ? Eh bien, un bon touriste visitant le Québec à la saison chaude n'aurait pas réellement visité le Québec sans avoir pu gouter à l'ambiance d'une cabane à sucre. Même si je ne connais pas le nombre exacte de touristes visitant la province, je suis certaine qu'il y en a largement suffisamment pour faire fonctionner cette cabane à sucre toute l'année.

Voilà donc l'adresse qu'il faut retenir pour tous ceux qui doivent recevoir de la famille ou des amis venant de l'étranger.

Pour revenir à dimanche dernier, nous avions déjà dépassé la mi-avril cela signifiait que la récolte n'était pas loin d'être terminée si ce n'était pas encore le cas.

Par chance pour nous, nous avons pu visiter la cabane à sucre encore en fonctionnement pour la dernière journée de l'année. On a donc pu assister à sa fabrication avec les explications d'un monsieur qui s'amusait à dire que le sirop avait pour effet de le garder en bonne santé car il prétendait avoir 102 ans.

Il y avait là, bien sur, un peu d'exagération mais si on peut lui laisser le bénéfice du doute sur ce point, on ne peut pas pour autant dire que ça lui avait permis de garder toutes ses dents, bien au contraire !



Une fois que toute l'équipe de polytechnique fût arrivée, nous sommes allés nous attabler autour des tables en bois. En comparaison à la précédente cabane à sucre celle-ci n'était pas meilleur alors qu'il fallait payer près de 30 dollars ( Tips Compris) et il y avait moins de plats. Par contre leurs pancakes étaient excellents ( oui, oui, je m'en suis assurée en mangeant 4 pancakes différents ).

En plus, il y avait de la bonne musique traditionnelle pour mettre de l'ambiance. Même si ce jour là, il y avait déjà de l'ambiance à cause d'une table entourée de convives chantant pour la fête de l'un des leurs qui pour l'occasion était déguisé en gourou avec une vingtaine de collier autour du cou. J'ai vu passer son gâteau d'anniversaire et je peux dire que heureusement aucun enfant ne l'a vu car sinon je pense qu'il aurait fallu tenter d'expliquer ce qu'il y avait dessus. En tout cas, tous les adultes se sont échangés des petits sourires en coin en le voyant passer.


Après avoir englouti tous le repas, une petite balade était bien apprécié. Hossein ayant passé tous son temps à jouer et à courir avec les enfants de ses collègues, on peut dire qu'il a largement dépensé toutes les calories qu'il avait accumulé pendant le repas.

Grâce à ses activités de "Moniteur de colonie ", j'ai pu avoir la chance d'avoir de multiples remarques pendant cette balade du genre : " Je crois que Hossein voudra une Grande Famille " ou "J'espère que tu veux des enfants car il y en a un qui semble aimer ça". Non, je ne dirais pas que j'ai déjà un grand enfant dont je dois m'occuper et que donc un de plus ça ne changerai pas grand chose !!!
dimanche 12 avril 2009

La Cabane à Sucre

L'hiver approchant de sa fin, la saison des cabanes à sucre bat son plein. Grâce à Anne qui nous a invité à une soirée d'anniversaire d'une de ses amies, nous avons fait notre première sortie à la cabane à sucre.

Il existe différents types de cabane à sucre. Je les classerais ainsi : La cabane très touristique, la cabane semi-touristique et la cabane familiale.

En effet, en nous rendant à la cabane à sucre, nous sommes passés devant plusieurs cabanes qui ressemblait plus de l'extérieur à d'énormes hangars avec, à chaque fois, une bonne centaine de voiture garées devant. Je ne pensais pas que autant de monde irait se «remplir la panse» mais il est vrai que «le temps des sucres» ne dure pas très longtemps donc tout le monde se précipite en même temps dans une cabane à sucre.

Notre destination : l'érablière Charbonneau, au pied du Mont Saint-Grégoire (http://www.erablierecharbonneau.qc.ca/).

A peine arrivée, on pouvait déjà sentir la bonne odeur des plats qui nous attendaient. La voiture étant garée au milieu des érables, certaines personnes (dont je tairais le nom) ont plongé leur doigts dans les seaux ayant pour fonction de récupérer la sève afin d'y goûter. Pas très hygiénique vous me direz mais bon, pour devenir du sirop, la sève doit être bouillie donc aucun microbe ne peut survivre.

L'estomac prêt à ingurgiter une dose importante de calories, nous nous sommes attablés autour des longues tables en bois « à la bonne Franquette ».

A peine installé voilà que le défilé des plats a commencé quasiment sans un instant de répit.

Attention , crise de foie en vue : Soupe aux pois, pain, creton, salade de choux, marinade maison, omelette au four, jambon, saucisse à l'érable, fèves au lard, grillade de lard, patates rissolées, pommes de terre bouillies, tourtière maison, ragoût de boulettes, Pancakes, tarte au sucre et autres desserts dont le nom m'est inconnu. La tarte au sucre était vraiment excellente et fondante à souhait.

J'ai assuré comme un chef, j'ai ingurgité tout ça sans faillir et même en me resservant ! Je vous impressionne n'est-ce pas !

Mais ce n'est pas fini, après le repas, direction le chalet d'en face pour se fournir en tire d'érable, à volonté.

Ensuite, une bonne cabane à sucre se doit d'avoir une salle de danse. Il faut bien faire un peu d'exercice pour dépenser toutes les calories. Mais la musique n'y était pas très traditionnelle malheureusement, lorsque j'y ai mis le nez des enfants dansaient avec leur mère sur la musique de la compagnie créole !

On va peut-être retourner dans une cabane à sucre avant la fin de la saison mais heureusement que cela ne dure pas toute l'année car notre foie ne pourrait pas s'en remettre.