dimanche 31 mai 2009
Coupe du monde de Cyclisme Féminin
Hier, avait lieu une épreuve de la coupe du monde de Cyclisme féminin sur le mont Royal donc juste à côté de chez moi.
Je voulais profiter de l'occasion pour traverser toute la montagne en passant par la route afin de pouvoir profiter du paysage et voir l'épreuve en même temps.
Dès le matin, le Mont Royal était bloqué à la circulation et seule deux voies sur quatre étaient ouvertes sur Côte des neiges. Il y avait donc un peu de ralentissement mais s'était encore largement acceptable.
En me rendant à la laverie, j'ai croisé un vieux monsieur au gros ventre flasque qui était en train de promener son chien «saucisse«. Ce monsieur était énervé par tous ces désagréments et s'est exprimé dans les termes suivants : « Tout ça pour du cyclisme féminin ! ».
J'avoue que je ne suis pas une fan du cyclisme féminin mais sa réflexion m'a un peu énervée surtout qu'en sa qualité de piéton cela ne l'obligeait pas à changer son trajet. C'était au contraire bien sympathique de ne pas avoir à supporter le bruit des voitures en marchant dans la Montagne.
Bref, en début d'après midi, me voilà partie vers la Montagne et là, premier constat, les Montréalais semblent se désintéresser totalement de ce sport, vu l'inexistence quasi-totale de spectateurs sur le bord du parcours.
Lorsque les participantes sont passées une première fois devant moi, la course était déjà bien avancée vu l'éclatement du peloton et le faible nombre de participantes encore en course.
Pendant que je traversais la montagne, en sens inverse de la course, les participantes sont passées 3 fois devant moi et c'est enfin lors de ce troisième passage que j'ai réussi à repérer la tête de la course qui était constituée d'une seule femme. D'ailleurs, elle s'apprêtait à dépasser les retardataires ce qui créait un certains cafouillage parmi les véhicules suiveurs.
Certaines participantes qui avaient abandonné la course discutaient tranquillement au bord de la route. Elles ne semblaient pas du tout traumatisé par le fait d'avoir du abandonner la course. d'autres d'équipes diverses rassemblées dans un groupe de retardataires essayaient de s'encourager pour terminer la course ensemble.
Lorsque la futur gagnante attaqua son dernier tour, je me trouvais dans la montée du Mont Royal. Alors qu'elle semblait peiner pour monter cette dernière côte, un des spectateurs, cycliste lui aussi, la suivait de quelques mètres sans donner l'impression de faire un effort. Je reconnais qu'il semblait largement «plus frais» que la concurrente qui avait fait plus de dix tours mais ça a confirmé l'impression que j'avais eu lorsque j'avais vu les première participantes passer devant moi. J'avais l'impression qu'elles n'avançaient vraiment pas vite même dans les descentes.
Je n'ai toujours vu que des courses cyclistes prestigieuses comme le Tour de France et le Paris Roubaix et on voit que l'écart est manifestement très important entre le cyclisme masculin et féminin.
Il a fallut que je traverse totalement la Montagne et que j'arrive sur l'avenue du Parc au niveau de l'arrivée pour enfin voir un public de supporter digne de ce nom. Finalement, je devais faire parti des courageux prêts à marcher et à suer un peu pour aller voir la course dans la montagne.
Un fois du côté de l'avenue du Mont Royal, je suis allée voir ce qui se passait du côté du Boulevard St-Laurent car tôt le matin j'étais passé à côté en bus et j'avais vu que le boulevard était fermé à la circulation.
En fait, il y avait des ventes de trottoirs et des animations tous le week-end, l'ambiance était vraiment sympathique. Heureusement que le temps s'était bien amélioré après un début de journée bien pluvieuse.
Au milieu de la rue, des gens dansaient pour promouvoir les cours de swing et effectivement ça avait l'air vraiment sympa. J'essaierai peut-être d'y emmener Hossein un de ces jours. En le forçant un peu ca pourrait marcher.
Je voulais profiter de l'occasion pour traverser toute la montagne en passant par la route afin de pouvoir profiter du paysage et voir l'épreuve en même temps.
Dès le matin, le Mont Royal était bloqué à la circulation et seule deux voies sur quatre étaient ouvertes sur Côte des neiges. Il y avait donc un peu de ralentissement mais s'était encore largement acceptable.
En me rendant à la laverie, j'ai croisé un vieux monsieur au gros ventre flasque qui était en train de promener son chien «saucisse«. Ce monsieur était énervé par tous ces désagréments et s'est exprimé dans les termes suivants : « Tout ça pour du cyclisme féminin ! ».
J'avoue que je ne suis pas une fan du cyclisme féminin mais sa réflexion m'a un peu énervée surtout qu'en sa qualité de piéton cela ne l'obligeait pas à changer son trajet. C'était au contraire bien sympathique de ne pas avoir à supporter le bruit des voitures en marchant dans la Montagne.
Bref, en début d'après midi, me voilà partie vers la Montagne et là, premier constat, les Montréalais semblent se désintéresser totalement de ce sport, vu l'inexistence quasi-totale de spectateurs sur le bord du parcours.
Lorsque les participantes sont passées une première fois devant moi, la course était déjà bien avancée vu l'éclatement du peloton et le faible nombre de participantes encore en course.
Pendant que je traversais la montagne, en sens inverse de la course, les participantes sont passées 3 fois devant moi et c'est enfin lors de ce troisième passage que j'ai réussi à repérer la tête de la course qui était constituée d'une seule femme. D'ailleurs, elle s'apprêtait à dépasser les retardataires ce qui créait un certains cafouillage parmi les véhicules suiveurs.
Certaines participantes qui avaient abandonné la course discutaient tranquillement au bord de la route. Elles ne semblaient pas du tout traumatisé par le fait d'avoir du abandonner la course. d'autres d'équipes diverses rassemblées dans un groupe de retardataires essayaient de s'encourager pour terminer la course ensemble.
Lorsque la futur gagnante attaqua son dernier tour, je me trouvais dans la montée du Mont Royal. Alors qu'elle semblait peiner pour monter cette dernière côte, un des spectateurs, cycliste lui aussi, la suivait de quelques mètres sans donner l'impression de faire un effort. Je reconnais qu'il semblait largement «plus frais» que la concurrente qui avait fait plus de dix tours mais ça a confirmé l'impression que j'avais eu lorsque j'avais vu les première participantes passer devant moi. J'avais l'impression qu'elles n'avançaient vraiment pas vite même dans les descentes.
Je n'ai toujours vu que des courses cyclistes prestigieuses comme le Tour de France et le Paris Roubaix et on voit que l'écart est manifestement très important entre le cyclisme masculin et féminin.
Il a fallut que je traverse totalement la Montagne et que j'arrive sur l'avenue du Parc au niveau de l'arrivée pour enfin voir un public de supporter digne de ce nom. Finalement, je devais faire parti des courageux prêts à marcher et à suer un peu pour aller voir la course dans la montagne.
Un fois du côté de l'avenue du Mont Royal, je suis allée voir ce qui se passait du côté du Boulevard St-Laurent car tôt le matin j'étais passé à côté en bus et j'avais vu que le boulevard était fermé à la circulation.
En fait, il y avait des ventes de trottoirs et des animations tous le week-end, l'ambiance était vraiment sympathique. Heureusement que le temps s'était bien amélioré après un début de journée bien pluvieuse.
Au milieu de la rue, des gens dansaient pour promouvoir les cours de swing et effectivement ça avait l'air vraiment sympa. J'essaierai peut-être d'y emmener Hossein un de ces jours. En le forçant un peu ca pourrait marcher.
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