jeudi 23 juillet 2009

Festival de Jazz

Ayant eu l'impression de n'avoir pas vu le printemps passer, je n'ai pas l'intention de laisser passer l'été aussi rapidement et cela même si le temps n'est pas souvent au beau fixe. Avec l'été, de multiples festivals font leur apparition dans les rues de Montréal. L'un des plus grands, si ce n'est le plus grand, est le Festival de Jazz qui a lieu au début du mois de Juillet. http://www.montrealjazzfest.com/

En concert d'ouverture nous avions le grand Stevie Wonder. Trois semaines avant le début du festival notre motivation pour aller assister au concert était à son maximum. Nous étions prêts à faire le pied de grue plusieurs heures avant afin de nous assurer une place de choix. Quelque jours avant le concert, la motivation était moins présente étant donné que des milliers de personnes étaient attendues et la perspective de me retrouver dans une foule composée de plus de 200000 personnes ne me réjouissait guère.

Le Jour J, la pluie a fait son apparition environ 2 heures avant le début du concert mettant à mal le peu de motivation qui nous restait et finalement nous nous sommes décidés au dernier moment à partir tenter notre chance.

La foule était effectivement au rendez-vous et il était donc difficile d'accéder au site, surtout pour ceux qui avaient eu l'idée de prendre leur voiture. Une fois sur place, nous avions la possibilité de voir le concert uniquement par l'intermédiaire d'un écran placé sur une scène annexe.

Oppressée par la foule, le retour à la case maison s'est organisé juste après avoir entendu les premières notes du concert. Je ne sais pas comment les montréalais arrivent à emmener leurs enfants de 5 ou 6 ans dans de telles manifestations sans craindre de les perdre. Je leur tire mon chapeau.

Donc pour ma part, j'ai profité des concerts qui étaient proposés tout au long du festival et qui attirait une foule beaucoup moins dense.

Le festival offrait une programmation très variée. Des scènes étaient installées dans différents recoins de la place des arts. Il n'y avait donc aucun temps mort. A chaque fois que je faisais un petit tour dans le quartier après le travail, j'allais écouter quelques notes de musique.

Mais, le Hic dans tout ça, c'est que le Jazz n'est franchement pas ma tasse de thé. La seule artiste que je voulais voir n'est pas venue et a été remplacée par une autre qui sortait son premier album et qui chantait des chansons ayant souvent pour parole «Falling in love» et auxquels s'ajoutait des Be-ba-dou-ba-ba-hep-ba-ba dou-dou-pa-la pendant presque la moitié de la chanson. Quelle originalité !

Donc, finalement je ne suis jamais restée écouter un concert très longtemps. En fait, Je profitais beaucoup plus de l'ambiance bonne enfant et décontractée qui s'y trouvait.

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