Rechercher
Contributeurs
vendredi 19 juin 2009
Belle soirée du mois de juin
OH là là, j'ai commencé ce message à la mi-juin et nous sommes aujourd'hui le 18 juillet.
OUI, je l'avoue il y a eu du relâchement dans la fourniture régulière de messages.
Je reprends donc immédiatement là où j'en étais. Voici donc le message commencé lors de la «fête de la mode» et que j'ai largement remanié car j'avais commencé à l'écrire avec un esprit un peu moins clair à la fin de la soirée que je vais de ce pas raconter. Faites comme si nous étions en Juin :
La période la plus chargée de l'année au travail approche de sa fin. Voilà une bonne occasion de faire un 5 à 7 avec les collègues.
Comment résumer ce 5 à 7 :
- Première tournée offerte par le patron;
- Seconde tournée offerte par Marc, le responsable des courtiers;
- Première tournée de shooter offerte par Marc ( J'ai déclaré forfait pour cette tournée )
- Deuxième tournée de shooter offerte par Marc.
Pour une fois que Marc était au 5 à 7 , ça s'est remarqué !
Les conséquences : me voilà avec un litron de bière et un shooter à base de cognac entrain de couler dans mes veines à la fin de cet «Happy Hours» . Bien guillerette et la langue déliée, j'ai passé un super début de soirée avec mes collègues à parler de tout et de rien.
Bizarrement, je fais toujours partie des derniers à quitter la partie. Non, je ne suis pas un pilier de bar, cela s'explique simplement par le fait que je mets très peu de temps à rentrer chez moi vu que j'habite sur l'ile de Montréal et que je n'ai pas d'enfant à aller chercher. Donc je ne suis jamais pressé de rentrer.
Justement, ce soir là, je n'avais vraiment rien de particulier à faire et le 5 à 7 ayant fini à 20h 30 je n'avais pas envie de rentrer me cloîtrer dans mon appartement alors que la température extérieure était plus qu'agréable.
Heureusement, le festival de la Mode situé Rue Mc Gill battait son plein.
Voyant que la foule était massée autour du podium pour assister au prochain défilé, je me suis arrêtée pour le regarder, mais toutefois, en me plaçant un peu à l'écart pour ne pas trop gêner mes voisins avec ma légère titubation et mon haleine à l'oignon.
Je ne suis pas folle, je n'avais quand même pas bu autant d'alcool sans engloutir un minimum d'aliment solide : une bonne flammekueche spéciale brasseur avait fait mon affaire.
Programme du défilé : la collection de Foxy jeans.
Après un petit quart d'heure d'attente, voilà les mannequins qui apparaissent sur le podium avec une démarche qui, je le reconnais, avait dû être travaillée pendant des heures car elle n'avait plus rien de naturelle.
Les mannequins semblaient marcher avec des poids attachés aux pieds. Le jeu auquel elles semblaient jouer était de pouvoir lancer les poids aussi loin que possible. Les voilà donc entrain de faire de grandes enjambées sur le podium. L'une des filles avait le haut de son corps tellement cambré vers l'arrière qu'elle me donnait l'impression d'être totalement dépassée par le mouvement de ses jambes. Ces dernières semblaient avoir toujours un temps d'avance sur elle. Une autre mannequin semblait se déboiter les hanches à chaque pas. J'avais mal pour elle. Me voilà en face de vraies poupées désarticulées.
Physiquement, à quoi ces mannequins ressemblaient-elles ? Eh, bien, imaginez de longues tiges avec plus ou moins de seins mais, en tout cas, avec des fesses inexistantes. Personnellement, je me suis un moment imaginée un défilé de poireaux mais je pense qu'il s'agissait d'un effet secondaire dû à l'absorption d'une trop grande quantité de boissons alcoolisés. Ça doit décupler mes facultés d'imagination !
Vraiment, ces filles n'avaient aucunes formes dignes de ce nom. Je pensais que lorsque un défilé avait pour but de montrer une collection composée principalement de pantalon en jean ou de jupes moulantes, il était plus intéressant de les montrer sur des fesses rebondies. Je ne dois pas bien connaître les diktas de la mode.
Pour revenir au défilé, je reconnais qu'un effort avait été fait dans le choix des mannequin pour satisfaire tous les goûts : une ou deux brunes, une blonde, une asiatique et une noire. J'ai eu, pendant quelques instants, l'espoir de voir de belles fesses rondes en voyant cette dernière apparaître sur le podium, mais voilà, il semble qu'ils aient trouvé La Noire qui avait des fesses plates.
En voyant ça, une autre hypothèse a germé dans mon esprit. Les jeans conçus pour cette collection auraient-ils pour vocation de compresser les fesses.
Ben zut alors ! Si c'est ça, je suis en total désaccord avec la mode actuelle, surtout dans un pays où la norme n'est en aucun cas la maigreur et qu'on mets largement les formes en valeur dans de larges décolletés et des mini-juges.
Quelques heures avant le défilé, à la sortie du travaille, j'avais vu ma responsable et beaucoup d'autres personnes autour d'elle en train de «reluquer» une jeune femme presque anorexique montée sur talon aiguille et habillée d'une mini-jupe laissant apparaitre une partie de ses fesses à chacun de ses mouvements. Ma première pensée en la voyant : elle devait vraiment être bien épilé sous sa jupe car la moindre négligence de ce côté se serait vu immédiatement.
Cette fille semblait se croire admiré par tous ceux qui l'entourait vu la manière dont elle se comportait mais en regardant bien autour de moi, j'ai plus vu des sourires moqueurs que des regards d'envie.
On peut faire la même remarque à un homme qui se montre au volant de sa voiture de sport et qui fait ronfler son moteur lorsqu'il est à l'arrêt à un carrefour et qui redémarre en trombe lorsque le feu passe au vert pour s'arrêter à un autre carrefour 200 mètres plus loin. Ridicule !
Une fois le défilé terminé, je suis rentrée et j'ai apprécié le fait que je n'avais pas à jeuner pendant une semaine comme ces mannequins doivent le faire régulièrement. Pour ma part, la poutine est entrée dans ma vie et il est pas question que je m'en prive. ( Attention toutefois, l'abus de poutine est dangereux pour les fesses et accessoirement pour la santé !!!)
OUI, je l'avoue il y a eu du relâchement dans la fourniture régulière de messages.
Je reprends donc immédiatement là où j'en étais. Voici donc le message commencé lors de la «fête de la mode» et que j'ai largement remanié car j'avais commencé à l'écrire avec un esprit un peu moins clair à la fin de la soirée que je vais de ce pas raconter. Faites comme si nous étions en Juin :
La période la plus chargée de l'année au travail approche de sa fin. Voilà une bonne occasion de faire un 5 à 7 avec les collègues.
Comment résumer ce 5 à 7 :
- Première tournée offerte par le patron;
- Seconde tournée offerte par Marc, le responsable des courtiers;
- Première tournée de shooter offerte par Marc ( J'ai déclaré forfait pour cette tournée )
- Deuxième tournée de shooter offerte par Marc.
Pour une fois que Marc était au 5 à 7 , ça s'est remarqué !
Les conséquences : me voilà avec un litron de bière et un shooter à base de cognac entrain de couler dans mes veines à la fin de cet «Happy Hours» . Bien guillerette et la langue déliée, j'ai passé un super début de soirée avec mes collègues à parler de tout et de rien.
Bizarrement, je fais toujours partie des derniers à quitter la partie. Non, je ne suis pas un pilier de bar, cela s'explique simplement par le fait que je mets très peu de temps à rentrer chez moi vu que j'habite sur l'ile de Montréal et que je n'ai pas d'enfant à aller chercher. Donc je ne suis jamais pressé de rentrer.
Justement, ce soir là, je n'avais vraiment rien de particulier à faire et le 5 à 7 ayant fini à 20h 30 je n'avais pas envie de rentrer me cloîtrer dans mon appartement alors que la température extérieure était plus qu'agréable.
Heureusement, le festival de la Mode situé Rue Mc Gill battait son plein.
Voyant que la foule était massée autour du podium pour assister au prochain défilé, je me suis arrêtée pour le regarder, mais toutefois, en me plaçant un peu à l'écart pour ne pas trop gêner mes voisins avec ma légère titubation et mon haleine à l'oignon.
Je ne suis pas folle, je n'avais quand même pas bu autant d'alcool sans engloutir un minimum d'aliment solide : une bonne flammekueche spéciale brasseur avait fait mon affaire.
Programme du défilé : la collection de Foxy jeans.
Après un petit quart d'heure d'attente, voilà les mannequins qui apparaissent sur le podium avec une démarche qui, je le reconnais, avait dû être travaillée pendant des heures car elle n'avait plus rien de naturelle.
Les mannequins semblaient marcher avec des poids attachés aux pieds. Le jeu auquel elles semblaient jouer était de pouvoir lancer les poids aussi loin que possible. Les voilà donc entrain de faire de grandes enjambées sur le podium. L'une des filles avait le haut de son corps tellement cambré vers l'arrière qu'elle me donnait l'impression d'être totalement dépassée par le mouvement de ses jambes. Ces dernières semblaient avoir toujours un temps d'avance sur elle. Une autre mannequin semblait se déboiter les hanches à chaque pas. J'avais mal pour elle. Me voilà en face de vraies poupées désarticulées.
Physiquement, à quoi ces mannequins ressemblaient-elles ? Eh, bien, imaginez de longues tiges avec plus ou moins de seins mais, en tout cas, avec des fesses inexistantes. Personnellement, je me suis un moment imaginée un défilé de poireaux mais je pense qu'il s'agissait d'un effet secondaire dû à l'absorption d'une trop grande quantité de boissons alcoolisés. Ça doit décupler mes facultés d'imagination !
Vraiment, ces filles n'avaient aucunes formes dignes de ce nom. Je pensais que lorsque un défilé avait pour but de montrer une collection composée principalement de pantalon en jean ou de jupes moulantes, il était plus intéressant de les montrer sur des fesses rebondies. Je ne dois pas bien connaître les diktas de la mode.
Pour revenir au défilé, je reconnais qu'un effort avait été fait dans le choix des mannequin pour satisfaire tous les goûts : une ou deux brunes, une blonde, une asiatique et une noire. J'ai eu, pendant quelques instants, l'espoir de voir de belles fesses rondes en voyant cette dernière apparaître sur le podium, mais voilà, il semble qu'ils aient trouvé La Noire qui avait des fesses plates.
En voyant ça, une autre hypothèse a germé dans mon esprit. Les jeans conçus pour cette collection auraient-ils pour vocation de compresser les fesses.
Ben zut alors ! Si c'est ça, je suis en total désaccord avec la mode actuelle, surtout dans un pays où la norme n'est en aucun cas la maigreur et qu'on mets largement les formes en valeur dans de larges décolletés et des mini-juges.
Quelques heures avant le défilé, à la sortie du travaille, j'avais vu ma responsable et beaucoup d'autres personnes autour d'elle en train de «reluquer» une jeune femme presque anorexique montée sur talon aiguille et habillée d'une mini-jupe laissant apparaitre une partie de ses fesses à chacun de ses mouvements. Ma première pensée en la voyant : elle devait vraiment être bien épilé sous sa jupe car la moindre négligence de ce côté se serait vu immédiatement.
Cette fille semblait se croire admiré par tous ceux qui l'entourait vu la manière dont elle se comportait mais en regardant bien autour de moi, j'ai plus vu des sourires moqueurs que des regards d'envie.
On peut faire la même remarque à un homme qui se montre au volant de sa voiture de sport et qui fait ronfler son moteur lorsqu'il est à l'arrêt à un carrefour et qui redémarre en trombe lorsque le feu passe au vert pour s'arrêter à un autre carrefour 200 mètres plus loin. Ridicule !
Une fois le défilé terminé, je suis rentrée et j'ai apprécié le fait que je n'avais pas à jeuner pendant une semaine comme ces mannequins doivent le faire régulièrement. Pour ma part, la poutine est entrée dans ma vie et il est pas question que je m'en prive. ( Attention toutefois, l'abus de poutine est dangereux pour les fesses et accessoirement pour la santé !!!)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires: