Bien, maintenant que tout le monde sait qui boit trop de bière et de long Island dans le couple, moi je vais vous parler d'une chose très sérieuse, la messe à la Basilique de l'Oratoire Saint Joseph.

Eh oui, quand j'arrive dans un nouvel endroit, j'aime bien me rendre dans l'église la plus proche afin de comparer la messe qui y est donnée avec notre bonne messe française qui donne parfois envie de s'endormir.

Aujourd'hui, l'occasion était idéale car il ne faisait pas beau du tout bien qu'on dépasse les 22 degrés.

Après avoir monté toutes les marches, pris l'ascenseur et 2 escalators, je suis enfin arrivée dans la basilique à l'heure prévue.

Eh oui, l'oratoire se trouve en hauteur et la basilique se trouve juste en dessous de la cloche donc il faut être motivé pour y aller. Ayez donc une petite pensée pour ceux qui montent les escaliers à genoux.

Je précise qu'en dessous de la Basilique, il y a la crypte ainsi que plusieurs salles et chapelles où la messe peut-être donnée.

Après 1 heure et quart de messe avec pas moins de 6 curés et les petits chanteurs du Mont Royal (principale raison pour laquelle j'ai choisi cette messe), on peut se rendre compte qu'il y a très peu de choses qui changent par rapport à nos messes traditionnelles.

En effet, la différence notable est qu'on n'y rencontre pas que des canadiens. On peut trouver des indiens, des portugais, des italiens, des africains, des polonais, des français, des américains, des pakistanais et pleins d'autres nationalités.

Sinon, on trouve bien notre traditionnelle femme qui donne la note pour les chants. Bien sûr elle se doit de chanter dans les tons très aigus mais pour une fois il est à noter qu'elle ne chantait pas faux.

L'ostie a exactement le même goût et colle toujours autant au palet.

On y chante les mêmes chants mais la mélodie est tout de même parfois un peu différent. On se doit aussi d'embrasser son voisin.

En bref, la messe n'avait pas plus d'intérêt qu'en France sauf si vous aimez l'orgue car celui qui y joue s'est octroyé le droit de faire parfois une sorte de solo à la fin des chants. On ne sait jamais quand il va s'arrêter !