dimanche 31 mai 2009

Découverte Culinaire


Avez-vous bien regardé la photo ci-dessus ?

Avez-vous déjà vu cette chose étrange dans vos assiettes ? Non ? Alors je vais vous éclairer sur la chose !

Un midi, alors que je mangeais dans la cuisine de mon travail, une de mes collègues m'a indiqué qu'elle s'était fait plaisir le week-end précédent en mangeant des Têtes de Violon. Un régal selon elle. Moi, la pauvre française débarquée depuis moins d'un an au pays du Caribou, je n'avais jamais entendu parler de têtes de violon, donc, avouant ma lacune, ma collègue m'a expliqué ce que c'était.

Les têtes de Violon ou crosses de fougères sont des petites pousses de fougères. C'est la fronde de la fougère dans son premier stade de développement.

Ça ne se trouve donc pas tout le temps sur les étales des marchés. C'est pendant mai et juin qu'il faut le déguster.

Nous sommes déjà à la fin du mois de mai donc, il ne fallait pas rater le coche si je voulais goûter à ce légume. Profitant de mon passage hebdomadaire au marché Jean-Talon, je me suis procurée le produit en question qui selon le site que vous trouverez en lien ci-dessous serait remplis de bienfaits : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=tete_violon_nu )

Au préalable, j'ai bien pris soin de mémoriser les conseils de préparation prodigués par la vendeuse et qui sont les suivants :

D'abord les laver ( il y a un peu de terre ), puis les cuire 3 minutes dans de l'eau bouillante et jeter l'eau ( pour que la toxine éventuellement présente soit éliminée) puis refaire une cuisson de 3 minutes.

J'ai choisi de manger les têtes de violon en vinaigrette avec une bonne tourte de viande mais on peut les faire sauter à la poêle.

Au final, je dirais que ça se laisse manger, mais le goût ne m'a fait penser à aucun autre légume. Donc je saurai pas clairement vous l'expliquer. C'est frais et tendre et ça remplace très bien une salade. Un bon assaisonnement est nécessaire sinon c'est un peu fade.

Coupe du monde de Cyclisme Féminin

Hier, avait lieu une épreuve de la coupe du monde de Cyclisme féminin sur le mont Royal donc juste à côté de chez moi.

Je voulais profiter de l'occasion pour traverser toute la montagne en passant par la route afin de pouvoir profiter du paysage et voir l'épreuve en même temps.

Dès le matin, le Mont Royal était bloqué à la circulation et seule deux voies sur quatre étaient ouvertes sur Côte des neiges. Il y avait donc un peu de ralentissement mais s'était encore largement acceptable.

En me rendant à la laverie, j'ai croisé un vieux monsieur au gros ventre flasque qui était en train de promener son chien «saucisse«. Ce monsieur était énervé par tous ces désagréments et s'est exprimé dans les termes suivants : « Tout ça pour du cyclisme féminin ! ».


J'avoue que je ne suis pas une fan du cyclisme féminin mais sa réflexion m'a un peu énervée surtout qu'en sa qualité de piéton cela ne l'obligeait pas à changer son trajet. C'était au contraire bien sympathique de ne pas avoir à supporter le bruit des voitures en marchant dans la Montagne.

Bref, en début d'après midi, me voilà partie vers la Montagne et là, premier constat, les Montréalais semblent se désintéresser totalement de ce sport, vu l'inexistence quasi-totale de spectateurs sur le bord du parcours.

Lorsque les participantes sont passées une première fois devant moi, la course était déjà bien avancée vu l'éclatement du peloton et le faible nombre de participantes encore en course.

Pendant que je traversais la montagne, en sens inverse de la course, les participantes sont passées 3 fois devant moi et c'est enfin lors de ce troisième passage que j'ai réussi à repérer la tête de la course qui était constituée d'une seule femme. D'ailleurs, elle s'apprêtait à dépasser les retardataires ce qui créait un certains cafouillage parmi les véhicules suiveurs.

Certaines participantes qui avaient abandonné la course discutaient tranquillement au bord de la route. Elles ne semblaient pas du tout traumatisé par le fait d'avoir du abandonner la course. d'autres d'équipes diverses rassemblées dans un groupe de retardataires essayaient de s'encourager pour terminer la course ensemble.

Lorsque la futur gagnante attaqua son dernier tour, je me trouvais dans la montée du Mont Royal. Alors qu'elle semblait peiner pour monter cette dernière côte, un des spectateurs, cycliste lui aussi, la suivait de quelques mètres sans donner l'impression de faire un effort. Je reconnais qu'il semblait largement «plus frais» que la concurrente qui avait fait plus de dix tours mais ça a confirmé l'impression que j'avais eu lorsque j'avais vu les première participantes passer devant moi. J'avais l'impression qu'elles n'avançaient vraiment pas vite même dans les descentes.

Je n'ai toujours vu que des courses cyclistes prestigieuses comme le Tour de France et le Paris Roubaix et on voit que l'écart est manifestement très important entre le cyclisme masculin et féminin.

Il a fallut que je traverse totalement la Montagne et que j'arrive sur l'avenue du Parc au niveau de l'arrivée pour enfin voir un public de supporter digne de ce nom. Finalement, je devais faire parti des courageux prêts à marcher et à suer un peu pour aller voir la course dans la montagne.

Un fois du côté de l'avenue du Mont Royal, je suis allée voir ce qui se passait du côté du Boulevard St-Laurent car tôt le matin j'étais passé à côté en bus et j'avais vu que le boulevard était fermé à la circulation.

En fait, il y avait des ventes de trottoirs et des animations tous le week-end, l'ambiance était vraiment sympathique. Heureusement que le temps s'était bien amélioré après un début de journée bien pluvieuse.

Au milieu de la rue, des gens dansaient pour promouvoir les cours de swing et effectivement ça avait l'air vraiment sympa. J'essaierai peut-être d'y emmener Hossein un de ces jours. En le forçant un peu ca pourrait marcher.


Le Québec Independant


Dimanche dernier, le beau temps étant au rendez-vous nous avons fait un picnic au Parc Lafontaine avec des amis étudiants de Hossein.

En bon Français que nous étions, le repas était constitué de bon produits sentant la France, tel des Rillettes du Mans, du pâté de foie, du salami, une quiche, du jambon, du fromage et des baguettes, le tout accompagné de bières locales.

Pendant que nous mangions, des voitures de la police Municipales s'étaient garée au niveau d'un carrefour situé à la sortie du Parc.

Au début, je pensais que la police effectuée une surveillance de la circulation et j'étais un peu étonnée de la manière dont ça se passait.

En effet, trois voitures de police pour un seul carrefour, je trouvait que les effectifs déployés étaient un peu exagérés pour une telle mission, surtout que les policiers n'avaient pas l'air de sortir de leur voiture pour verbaliser les contrevenants.

Seul, un des policiers se contentait juste d'annoncer dans son haut-parleur lorsqu'un conducteur passait au carrefour alors que le feu était manifestement au rouge la phrase suivante : « Le feu est rouge monsieur».

Nous étions un peu perplexe. Mais, nous avons compris par la suite que les policiers n'étaient pas là pour verbaliser. Ils attendaient juste le départ d'une manifestation ayant pour sujet l'indépendance du Québec.

Avec le printemps, vient le temps des manifestations qui ont lieu presque toutes les semaines à propos de sujet plus variés les uns que les autres ( marche pour la légalisation du Marijuana par exemple). A la différence des manifestations parisiennes, ici elles semblent vraiment se passer dans une ambiance «Bon Enfant» et les policiers qui encadrent les manifestant sont peu nombreux et évitent de paraître trop présents.

Ici, les casseurs qui viennent se méler à la manifestation ne semblent pas exister.

Ca donne vraiment envie de manifester, mais maintenant il faut trouver pour quelle cause.

Je pense que pour le Québec indépendant c'est une cause perdue étant donné qu'elle est voulu principalement par les francophones et que leur importance dans la province diminue d'année en année.



jeudi 28 mai 2009

Opéra Métro 3

Décidément, on pourrait croire que je squatte la station métro Berri-Uqam mais non c'est toujours de manière fortuite que je tombe sur le métro Opéra.

Jeudi dernier, j'étais entrain de changer de métro avec ma collègue Anne pour partir à la recherche d'une bonne terrasse où boire une pinte de bière quand nous avons entendu le son caractéristique d'un chant d'opéra. Alors, au lieu d'embarquer dans la ligne orange nous voilà entrain de tenter de localiser l'origine du chant. Le mystère ne fût pas loin à être dévoilé. A l'endroit habituel, une femme était entrain de chanter un extrait d'opéra qui m'est inconnu.

Cette fois, ce sont les membres de l'atelier Lyrique que nous avons découverts et qui présentaient des extraits de l'opéra qui sera présenté en juin : Lucia di Lammermoor de Donizetti.

Depuis 1984, l'atelier Lyrique est une école de perfectionnement pour jeunes chanteurs d'opéra professionnels.

Vu qu'il s'agissait de l'atelier lyrique, ils bénéficiaient de très peu de moyens techniques pour leur présentation dans le métro. Pas d'estrade, pas de Caméra et très peu de journalistes.

Mais, pour une fois, j'avais mon appareil photo donc j'ai fait un petit film pour vous donner un petit aperçu de la situation.

Comme je l'ai marqué dans les précédents messages sur le métro opéra, je continue de croire que ce n'est pas un challenge facile de se produire en plein milieu d'une station de métro à l'heure de pointe.


dimanche 24 mai 2009

OTTAWA

J'avais réservé, auprès de l'agence Wondertravel, des places pour une journée de visite à Ottawa pour le dimanche 17 mai c'est à dire pendant le festival des Tulipes. http://www.wondertravel.net/

Pour 16 dollars, le transport aller-retour il fallait en profiter. Mais attention, le prix était bas pour attirer les consommateurs que nous sommes, mais ce n'était pas du «tout inclus». A ces 16 dollars, il fallait ajouter les frais de guide et de chauffeur de 5 dollars et éventuellement le prix d'entrée des musées et du buffet du midi. Au final le prix reste intéressant mais il faut prévoir assez de liquide pour payer le guide.

Le départ pour Ottawa étant prévu à 7h15 du matin, l'enthousiasme pour se lever de bonne heure n'était pas au maximum et il l'était encore moins lorsqu'on s'est couché vers 4heures du matin chez des amis de Hossein.

Le réveil du téléphone mis à 6h20, j'ai ouvert les yeux à 6h39 exactement.

Aie Aie aie!!! Il s'avère que j'avais oublié que j'avais programmé mon téléphone pour que le réveil ne sonne uniquement qu'au cours de la semaine. Donc, la journée a démarré sur les chapeaux de
roues.

C'était bien la première fois que je ratais l'heure et que je me levais aussi rapidement, étant donné que je fais partie de la catégorie des gens qui se réveillent avant l'heure et qui passent les derniers minutes dans leur lit à regarder le réveil en attendant qu'il sonne.

Donc, une bonne décharge d'adrénaline se répandant dans tous nos membres, à 6h43 nous étions déjà dehors entrain de courir dans la rue Drolet pour récupérer la station de métro Jean Talon qui nous permettait de nous emmener directement à notre destination. Finalement, nous avons eu plus de peur que de mal car à 7h15 exactement, nous étions arrivés au point de rencontre.

Devant l'agence Wondertravel, dans le quartier chinois, des centaines de personnes, avec des yeux hagards recherchaient leur bus selon leur destination. Pour la seule destination de Ottawa, il y avait 10 bus, il fallait donc être à l'affût de tous les numéros affiché sur des pancartes posées contre le mur et devant lesquelles des personnes attendaient en faisant un semblant de file indienne.

Wondertravel semble être bien organisé. Serait-ce là une démonstration du sens de l'organisation à la chinoise ?

7h30, nous voilà déjà en train de rouler vers notre destination avec notre guide Terry et notre chauffeur Serge.

L'agence s'étant arrangée pour que le bus ne contienne que des personnes comprenant le français, nous n'allions pas avoir à supporter deux fois les mêmes explications pendant le trajet. Mais attention cela ne veut pas dire qu'il s'agissait de Francophone. Il y avait vraisemblablement des gens d'origine très diverses.

Étaient représentés : La France, L'Inde, La Russie, le Mexique et d'autres pays encore. Un vrai bus international. Après un sondage effectués par le guide, nous étions quasiment tous des résidents de Montréal.

Après 5 minutes d'explications, le guide nous a laissé dormir pendant une heure avant d'expliquer le programme de la journée :

- Musée canadien des civilisations
- Monnaie Royales
- Pause repas
- Jardin du gouverneur
- Parlement
- Festival des tulipes

Le problème lorsqu'on est en groupe c'est qu'on ne peut pas organiser son temps comme on le veut. Un temps précis nous était donc imparti pour chaque visite.

On a donc commencé par la visite du musée des Civilisations. Le musée est vraiment bien fait mais vu le temps qu'on y a passé cela ne suffisait pas pour visiter tout le musée.

Au 1er niveau, l'exposition est consacrée aux premiers peuples du Canada.

On peut découvrir de nombreux artefacts, documents et œuvres d’art ainsi que plusieurs habitations de différentes communautés autochtone de l’ouest du Canada.

Le 2e niveau comprends plusieurs musées mais on y a pas mis les pieds.

Le 3e niveau est entièrement consacré au Canada. La salle du Canada illustre les 1 000 ans d’histoire de ce pays. Mais on a du le traverser en 10 minutes alors qu'il aurait bien fallu le faire en 30 minutes. On peux y découvrir des reconstitutions très complètes ( chapelle, magasins, Imprimerie, intérieur de maison du 19ème siècle).

En plus des expositions permanentes, il y avait une exposition sur l'Egypte. Ayant déjà visité le British Muséeum et le Louvre, j'avoue que j'ai difficilement caché un sourire en découvrant la taille de l'exposition et le nombre d'objets exposés, ça paraissait ridiculement petit.

Il y avait 2 petites salles et 50 objets maximum dont 3 ou 4 momies d'homme. Mais bon, pour les néophytes, c'était quand même assez ludique.

Ensuite, nous avons fait la visite guidée de la Monnaie Royale. A Ottawa, ce sont uniquement les pièces de collection qui sont réalisées. Mais comme nous étions dimanche, nous n'avons pas pu voir les ouvriers au travail, ce qui explique la raison du tarif réduit à l'entrée.

Après un repas pris chez Wendys ( beurk, je classe ce fast-food en bas de ma liste ) pour éviter le buffet sélectionné par Wondertravel pour un prix de 13 dollars, nous sommes reparti à la découverte du jardin du gouverneur où on a pu se promener autour des arbres offerts par de nombreux hommes d'état ou personnalités.

Nous y avons fait une énorme découverte ! Oui, c'est incroyable ! Alors que les écureuils de Montréal sont plutôt gris marron ( si on ne tient pas compte de l'albinos du parc Lafontaine ), eh bien les écureuils d'Ottawa sont noirs. Pourquoi une telle différence alors que Ottawa est seulement à 2 heures de voitures de Montréal. Eh bien, je n'en ai aucune idée.

Après avoir fait ce constat, nous avons poursuivi avec la visite de l'extérieur du parlement. L'intérieur peut se visiter mais il semble que l'accès est fermé assez tôt.

A ce moment là de la journée, la fatigue et le froid commençaient à rendre la journée un peu désagréable, alors un petit tour au Tim Hortons s'imposait pour ingurgiter une boisson chaude et se brûler la langue ( J'avais oublié que les chocolats chauds sont toujours brûlants chez Tim Hortons).

Ensuite direction le Festival des tulipes http://www.tulipfestival.ca/fr/festival_history_fr.html qui à lieu au printemps.

La Hollande offre tous les ans en guise de remerciement à la ville des milliers de tulipes.

Pourquoi ? Le texte explicatif suivant a été pris sur le site du festival :

À l'automne 1945, la princesse Juliana des Pays-Bas a fait cadeau de 100000 bulbes de tulipes à Ottawa, par reconnaissance envers l'asile que la famille royale en exil y a trouvé, pendant la Deuxième guerre mondiale, ainsi qu'envers le rôle des troupes canadiennes dans la libération des Pays-Bas.

Les tulipes sont devenues un important symbole de l'amitié internationale et de la beauté du printemps. Elles ont également un sens particulier pour les personnes de la région de la capitale. La famille royale hollandaise a séjourné à la résidence du Gouverneur général à Ottawa pendant la guerre. La princesse Margriet est née à l'hôpital d'Ottawa, Campus Civic, sa chambre d'hôpital a été déclarée « terre hollandaise » et le drapeau des Pays-Bas a flotté sur la Tour de la Paix du Parlement.

Il y avait de nombreuses variétés de tulipe exposées comme vous pouvez le constater en cliquant sur la photo ci-dessous.


On peut vraiment apprécier la beauté et la diversité des tulipes, même pour les personnes comme moi qui ne sont pas des mordus des fleurs et autres plantes. Nous n'avons toutefois pas pu apprécier celles qui s'appelaient «Québec», Elles étaient totalement fanées et cela faisait comme un énorme trou au milieu des autres variétés de tulipes.

Après avoir fait le tour du festival, retour à Montréal en passant avant de rentrer chez notre restaurant vietnamien préféré sur le boulevard St-Laurent.

dimanche 10 mai 2009

Le Printemps

L'époque où toutes les fleurs jaillissent du sol est arrivée et si je ne savais pas dans quel pays je suis actuellement, je penserai être en Hollande.

Pourquoi ? Les tulipes ont envahies les espaces verts et le bord des rues en plein centre de la ville de Montréal.

Les arbres sont en fleurs, les feuilles des arbres ont poussé en une semaine. On dirait que la nature explose.

Les cabanes de fleuristes ont remplacées les petites cabanes à sucre installées en ville. Les Montréalais se promènent les bras chargés de bouquets de fleurs. Cela donne l'impression qu'après l'hiver, ils ont un besoin maladif de se procurer des fleurs aux couleurs vives pour se convaincre que l'hiver est bien fini.

Les journées où le thermomètre a atteint les 30 degrés n'avaient-elles pas suffi à lever le doute ?
Il semble que non!


Pourtant, j'ai croisé dans les rues tous les signes du printemps, les minis-shorts, les corps dénudés, la cellulite à l'air libre et les cornets de crèmes glacées. Les terrasses de bar et de restaurants sont installées depuis près d'un mois et lorsque le soleil fait son apparition, elles sont débordantes de monde arborant de grosses lunettes de soleil.

Dès qu'il fait chaud les bus transportent non seulement la population mais également les odeurs de transpiration qui vont avec dès les premières heures de la journée.

La saison des collectes de fond pour toutes les causes charitables sont relancées comme par exemple la collecte pour le diocèse intitulés «Appels Entrants Illimités». Je vous laisse apprécier cette publicité qui a le mérite de surprendre.


On dirait bien que tout est excès quand le printemps arrive !

Soirée Humour au Parc Des Princes

Non, je vous arrête immédiatement, le sujet de ce billet ne sera pas le foot mais un bistrot de Montréal et ce que je suis allée y voir.

A l'invitation de Zuzana, (une amie d'origine Slovaque arrivée presque en même temps que moi au Canada et que j'ai rencontrée au travail), je me suis retrouvée au Parc Des Princes, un jeudi soir, pour aller assister à un petit spectacle humoristique.

Le Parc des Princes est un Bistrot située sur l'avenue du parc (pas loin du bar marseillais Massilia mais n'en tirez aucune conclusion, les propriétaires respectifs s'entendent très bien selon les informations recueillies auprès de la serveuse). http://www.leparcdesprinces.ca/

En plus de proposer des repas qui rappellent nos bons plats de France, le bistrot propose des soirées avec différents thèmes selon les jours.

Après avoir englouti un bon bœuf bourgignon (Morue à la portugaise pour Hossein), nous avons découvert le spectacle de Benjamin Marquis. http://www.myspace.com/benjaminmarquis

C'est un jeune homme qui veut rentrer dans la cour des grands des humoristes et qui vient tester ses sketchs devant le public du bistrot.

Benjamin est un québécois guide touristique pour Français. Il tente donc de raconter des anecdotes sur des situations qu'il a pu rencontrer en faisant ce métier. D'ailleurs, lorsqu'il raconte ses sketchs, on sent très bien le vécu.

Ce sont bien sûr les Français les plus visés dans ses histoires, le spectacle étant plus destiné à des Québécois. Mais, il faut bien se l'avouer, nous méritons d'être pris pour cible car quand le Français vient visiter le Québec, il a parfois l'air un peu quétaine (non, aucune traduction de ce mot ne sera donnée sur ce site, les Français vivant au Québec comprendront). Il y a donc de grande source d'inspiration à en retirer.

Le soir où nous avons assisté au spectacle, le public était moitié Français et moitié Québecois. Benjamin a pu donc réellement voir si ses sketchs étaient bien perçus par les Français. Et, heureusement pour lui, nous avons tous rit de bon cœur et ensemble ce qui est très bon signe.

Tout le spectacle s'est avéré vraiment drôle, Benjamin est capable de prendre l'accent québécois, français, de banlieue parisienne, d'américain et de noire américaine sans la moindre difficulté tout en y ajoutant des «mimiques» caractéristiques. Ses personnages sont donc très bien réussis. Tout le monde peu se reconnaître dans ses sketchs ou,à défaut de s'y reconnaître, de correctement identifier le personnage. Son spectacle vaut donc vraiment le coup d'être vu.

Je reprocherais tout de même un petit manque de structure du spectacle car il fait des retours en arrière et il saute d'un sujet à un autre sans réelle transition. Il faut donc être bien éveillé pour ne pas rater le coche. Mais notre artiste est en «rodage» donc ce type de problème est normal, je pense.

Voilà une belle découverte !

Concert de James Morrison

Montréal est une ville qui est connue pour offrir de nombreuses activités culturelles. Après avoir fait le tour d'une grande partie des Musées, Il faut maintenant s'attaquer au tour des salles de concert.

Depuis notre arrivée, on a pu assister à quelques petits concerts intimes donnés dans des bars par des artistes pas vraiment connus mais souvent de qualité.

Il y a quelques temps, voyant que James Morrison allait passer en concert au Cabaret juste pour rire j'ai acheté des billets qui se sont avérés vraiment abordables ( 24 dollars taxes inclues donc moins de 20 euros).

Le cabaret juste pour rire étant une petite salle, je pensais que j'allais donc assister à un concert plutôt intime.

Mais arrivé le jour du concert, prévoyante, je suis allée vérifier sur internet que le concert n'était pas annulé. Heureusement, il ne l'était pas mais il y avait un changement de salle de spectacles.

Le concert allait donc se dérouler au Club Soda. http://www.clubsoda.ca/

Les quelques fois où j'étais passée devant cette salle, j'avais croisé des bandes d'adolescent(es) faisant la queue pour assister à des concerts faits sur mesure pour les jeunes filles aimant le style Zac Efron.

Je m'en allais donc à reculons voir le concert craignant de devoir supporter les cris de jeunes filles toute la soirée.

Bien sûr, avant de partir, je me suis assurée de laisser mon appareil photo et mon téléphone pour ne pas me voir refuser l'entrée ou bien pour ne pas être forcé de les déposer au vestiaire comme cela se passe habituellement en France.

Arrivée au Club Soda et après avoir passé un contrôle de sac plus que succinct, j'ai été très agréablement surprise.

La salle n'est pas de taille trop excessive et elle est très bien agencée. Qu'y a-t-il de plus frustrant quand on va voir un concert et qu'on arrive pas à voir l'artiste qui se produit ? Tout le monde à déjà vécu cette sensation je crois. Eh bien justement, j'ai trouvé que la salle était aménagée de telle manière à ce que tout le monde ait une vue satisfaisante de la scène.

Au rez-de-chaussé, on trouve un bar et quelques tables sur les côtés avec des chaises, sinon on se tient debout dans le centre.

Il y a également un étage où on a plus l'impression d'être dans un bar que dans une salle de concert. Au choix, on peut s'installer autour des nombreuses tables situées en face de la scène ou bien devant les comptoirs ou sur les banquettes situées des 2 côtés de la scène, si bien sur on arrive suffisamment tôt pour qu'il reste des places.

Justement, la salle ouvrant 1 heure avant l'heure annoncée du concert, cela laisse le temps de s'installer à la place de son choix et d'attendre tranquillement le début du concert en sirotant quelques boissons alcoolisées. D'ailleurs, à mon grand étonnement, lorsque le concert à commencé le bar ne s'est pas arrêté. J'ai en ce moment une petite pensée pour le serveur qui travaillant presque dans le noir pendant le concert a fait tomber un ou deux verres sur le sol.

Étant donné que les québécois savaient que les appareils photos n'étaient pas interdits, ils avaient quasiment tous apportés le leur.

James Morrison s'est donc fait photographier et filmer sous tous les angles pendant toute la soirée. Du haut de l'étage, on pouvait voir tous les écrans d'appareil numériques allumés presque continuellement.

J'étais donc un peu déçue d'avoir laissé le mien à la maison et de ne pas pouvoir immortaliser cette soirée.

En conséquence, vous ne verrez pas d'images de ce concert sur mon blog.

Pouvoir apporter son appareil photo est une bonne chose mais je plains quand même un peu l'artiste car il a réellement était mitraillé par les flashs pendant toute la durée du concert.

Bon, je le reconnais, c'était surtout lorsqu'il faisait exprès de s'agenouiller au plus proche des jeunes filles présentes dans les premiers rangs, prêtent à défaillir à son approche, il le cherchait donc un peu.

En conclusion, c'était un très bon concert dans une très bonne salle. Donc pour ceux qui ne connaissent pas James Morrison, je vous invite vivement à aller voir son site http://www.jamesmorrison-us.com/ou a écouter ses chansons sur Deezer.com.

Prochain concert ? Julien Doré en août ! Ça devrait être assez intéressant de le voir sur scène.