mardi 24 février 2009

Encore " Ça manque à ma culture"

Eh oui, j'aime bien assister à cette émission, enfin à ces émissions puisque on en enregistre 4 par soirée. C'est vraiment l'occasion de découvrir pleins de nouveaux artistes ou de voir en chair et en os des piliers du monde artistique et littéraire.

En plus, on peut gagner des cadeaux quant on est dans le public et hier Hossein a gagné un livre de Micheline Lachance et, moi, j'ai gagné deux places pour aller voir " Polytechnique" au cinéma. C'est un film sur une tuerie qui s'est produite il y a 20 ans dans l'école. Hossein y étudie actuellement donc on avait prévu d'y aller. Ça tombe bien !

Hier, concernant les "piliers" invités, nous avions Luc Plamondon et Eric-Emmanuel Schmitt, pour les découvertes, j'ai retenu le chanteur Québécois Clément-Jacques (c.f. son site pour écouter des extraits de sa musique http://clementjacques.com/ ). Imaginez un chanteur ( au physique plus que convenable) avec une guitare, un harmonica et une voix chaude dans le style de Jason Mraz qui chante sur une plage de sable fin auprès d'un feu de bois : vous obtenez Clément Jacques! Attention, sa voix quand il chante en anglais et quand il parle Québécois est totalement différente ! C'est amusant !

Sinon, en autre nouveauté, je vous invite à découvrir Jason Lang (jasonlangmusic.com ). Malheureusement, il n'était pas sur le plateau, c'est une des "têtes chercheuses" de l'émission qui le présentait dans ses découvertes de la semaine.

C'était encore une belle soirée avec toute l'équipe de Ça manque a ma culture !

Allé comme je ne travaille plus depuis Vendredi, j'en profite, demain, je vais découvrir une nouvelle émission de radio présentée par Monique Giroux, donc message blog à suivre !

Balade hivernale au Jardin Botanique


Contrairement à l'hiver gris et humide de France, ici, il fait souvent un temps magnifique où aucun nuage ne paraît dans le ciel, c'est d'ailleurs quasiment automatique après une tempête de neige. Comment ne pas préférer ce temps froid et sec, à ces journées où le soleil se cache derrière un brouillard persistant ( Normandie, Picardie)!

Profitant d'un dimanche ensoleillé, nous sommes donc allé faire un tour au jardin botanique. En hiver, il ne faut pas s'attendre à découvrir toutes les variétés de plantes qui peuvent s'y trouver. Elle sont bien ensevelies sous la neige. Mais, on peut y flâner sans être dérangé par le passage incessant de voitures ou simplement par la foule de la ville. On peut y voir les écureuils qui feraient presque l'aumône auprès des humains et les oiseaux qui viennent se nourrir à certains endroits précis du parc où des perchoirs ont été aménagés.

Lorsque nous y sommes allés, la neige avait beaucoup fondue et laissait apparaitre de grosses plaques de verglas donc attention un bon équilibre est nécessaire dans ces circonstances. La meilleure technique de marche est de trottiner comme une grand mère.

A notre sortie du jardin, nous avons pu observer la fin d'une intervention de pompier sur un incendie qui vraisemblablement avait atteint la charpente d'une maison individuelle. C'est l'occasion de vous dire qu'ici il semble qu'on ne rigole pas quand il y a un appel d'urgence pour un incendie. A chaque fois, il y a un minimum de 4 énormes camions qui partent sur les lieux du sinistre toutes sirènes hurlantes et à toute allure sur les longues avenues de la ville.

Lors de l'intervention que j'ai observée , il y avait au moins 4 camions, 1 ambulance, un bus servant de base de commandement, un bus servant vraisemblablement a embarquer les personnes qui seraient privées de domicile. Les 4 camions avaient leurs échelles dressées vers la toiture des 2 côtés de la maison. A côté, il y avait la police qui faisant la circulation et interdisait l'accès aux curieux. je dirai qu'il y avait environ 30 à 50 intervenant. Je n'ose pas imaginer le coût d'une telle intervention !
mercredi 18 février 2009

Ma femme, c'est moi !


Vendredi 13 février, j'ai acheté des places de théâtre à la dernière minute par le biais de la vitrine :http://vitrine.cyberpresse.ca/

J'ai donc emmené mon petit étudiant au Théâtre du rideau vert voir la pièce intitulée : "Ma femme c'est moi ". Fidèle à mon habitude, je ne m'étais pas vraiment renseigné sur la qualité de la pièce mais j'avais lu que c'était la première pièce à un personnage à avoir gagné un prix Pullitzer en 2004. Cette information avait suffi à me convaincre que la pièce devait être de qualité.

Une fois les billets en poche et après avoir regardé de manière plus détaillée l'affiche, je me suis rendu compte que le comédien assumant le poids de cette pièce n'était autre que Serge Postigo, l'animateur de l'émission " Ça manque à ma culture" que j'ai déjà évoquée dans mon blog.

Je ne l'avais pas reconnu tout de suite, regardez vous-même la photo de l'affiche ci-dessus et faite la comparaison avec sa photo dans mon billet sur son émission télé.

Sur l'affiche, on se saurait dire si c'est un homme ou une femme et cette ambiguïté se retrouve tout le long de la pièce quant à la nature du personnage principal.

Comment résumer correctement l'histoire ? Elle raconte la vie d'un homme qui a vécu à Berlin pendant la deuxième guerre mondiale et en ensuite du côté de la RDA. Il s'agit d'un travesti homosexuel qui se fait appeler Charlotte Von Malhsdorf.

L'auteur de cette pièce a cherché à savoir comment cet homme, a pu survire à ces époques "chaotiques" et "répressives". Mais, au fil de l'avancée de ses recherches visant à écrire sa biographie, des zones d'ombres apparaissent dans l'histoire de Charlotte et l'auteur ne sait plus quoi penser.

Tout au long de la pièce, le comédien emprunte les traits de plus de trente personnages dont Charlotte elle-même. On retrouve: l'auteur de la pièce, un commandant de la stasie, un animateur vedette de la télé allemande , des journalistes...etc

Pour faire un gros résumé, la question est de savoir si Charlotte était un être exceptionnel qui a su se battre pour sa survie et celle de ses amis "hors normes" pour l'époque ou si elle a pu commettre des actes plus contestables comme, par exemple, faire parti des nombreux collaborateurs de la stasie et dénoncer l'un de ses amis. La réponse n'est peut-être pas aussi simple à trouver et tout n'est peut-être pas tout noir ou tout blanc. Au final, c'est au spectateur de se faire son propre avis à la sortie de la salle. Mais, il est maintenant impossible de connaître la vérité car Charlotte a emmené ses secrets dans sa tombe.

Après avoir vu cette pièce, j'ai regardé sur internet les critiques qui avaient pu être publiées. Une journaliste, tout en indiquant que la prestation du comédien étaient exceptionnelle, lui reprochait d'avoir caricaturer les personnages qu'il avait interprété. Mais, comment dans une pièce de 1h30 joué par un unique comédien est-il possible de ne pas caricaturer les personnages. En effet, il est nécessaire que le spectateur comprenne immédiatement à qui il a affaire pour comprendre l'histoire. La caricature permet de voir immédiatement si on est face à une femme, un homme , un militaire ou un journaliste.

Moi, personnellement je dis, Bravo !

Opéra-Métro à Montréal II


J'ai vraiment de la chance ! Hier, je suis allée à la bibliothèque et j'ai immédiatement vu qu'il allait y avoir une animation dans le métro sur l'opéra qui sera présenté le mois prochain.

Vous vous rappelez de Starmania, la comédie musicale de Luc Plamondon et de Michel Berger ?

Tout le monde connait au moins une ou deux chansons de la comédie musicale. Par exemple, on a pu entendre Céline Dion sur les ondes pendant des semaines et des semaines dans les années 90 entrain de chanter "Ziggi". Non personne n'a pu passer à côté sauf en ayant été enfermé dans un abri antinucléaire ! Toutefois, si vous avez vraiment un trou de mémoire cliquez ici : http://www.dailymotion.com/video/xluth_celine-dion-ziggy_music

Pourquoi, je vous pose cette question ? Eh bien pour fêter les 30 ans de la création de cette œuvre elle a été adaptée en version lyrique.

Petit rappel de l'histoire tel que décrit dans la brochure qui nous a été remis au cours de l'animation :

La lutte de deux jeunes amants contre les méfaits du vedettariat. L’action se situe à Monopolis, ville imaginaire, où s’affrontent le bien et le mal à travers des personnages futuristes en butte à la solitude et à la corruption.

Marie-Josée Lord (dans le rôle de Marie-Jeanne), Marc Hervieux ( Zéro Janvier ) et Rapahëlle Paquette( Cristal) ont chanté pour mon bon plaisir, et accessoirement pour le plaisir des autres présents.

Marie-Josée Lord est une soprano avec un timbre de voix que j'aime beaucoup. Ce n'est absolument pas le style Castafiore dans les albums de Tintin !! Je dirai qu'elle a une voix sucrée, sensuelle...Mais, je vous averti cette description est la mienne et je ne sais absolument pas comment on décrit sa voix dans le milieu artistique ! Je suis peut-être totalement à côté de la plaque mais je m'en moque !

Concernant Rapahëlle Paquette, elle ressemble un peu plus au style "Castafiore", si ce style existe ! Je n'évoque pas le gabarit mais sa tessiture importante. Comme, je suis très sensible des oreilles, elle a réussi à endommager mon oreille gauche en moins de 20 secondes en montant très haut dans les aigus. Mais, ça ne veut pas dire qu'elle chantait mal. Bien au contraire. Cela démontre simplement que j'ai des oreilles totalement pourries.

Enfin, Marc Hervieux, dans sa manière d'être sur la scène m'a fait penser à Gérard Depardieu même si je ne suis pas fan de ce dernier. L'entendre chanter m'a immédiatement donné la chair de poule. C'est impressionnant comme certains sons peuvent faire cet effet là. Ca fait du bien, ca détend !

Je suis très contente d'avoir pu, encore une fois, assister à ces "démonstrations vocales" et ça m'a de nouveau donné envie d'aller voir un opéra. Mais, ce qui est intéressant dans ce qui était présenté hier c'est de pouvoir être à 5 mètres des artistes et de les entendre sans aucun artifice. Je ne sais pas si j'aurai autant de plaisir et la chair de poule en écoutant l'opéra placé au fond de la salle de spectacle. Pour le savoir, un jour, je me déciderait à y aller.

Je donne une mention spéciale à Marie-Josée Lord qui a su interpréter "Stone" sans être déstabilisée ni par un homme quelque peu éméché qui passait par là et qui reprenait les paroles du refrain, ni par un autre qui commençait à s'énerver avec les policiers et qui a fini par être emmené de force tout cela dans un brouhaha s'ajoutant à celui du métro déjà bien suffisant.

Encore une fois bravo !

dimanche 8 février 2009

Pèche sur Glace


Samedi dernier, nous nous sommes rendus auprès d'OKA à environ 1 heure de route de Montréal pour aller faire de la pèche sur glace, sur le lac des deux-montagnes avec une bande de Québécois et de Français.

J'ai suivi l'expédition sans trop savoir en quoi consistait la pèche sur glace et comment on allait procéder.

Pour arriver "chez Robert", nous sommes passés par la réserve d'OKA où, à ma grande surprise, on peut trouver un choix multiple de vendeurs de cigarettes de contrebande le long de la route, aux vues et sus de tous, installés dans de belles cabanes voire même dans des chalets.

Bêtement, j'ai demandé comment il était possible que ces ventes soient faites au grand jour sans que les policiers n'interviennent.

Eh bien, la raison est simple. Les policiers n'ont aucun pouvoir sur le territoire de la réserve.

Arrivé chez Robert, on a obtenu une cabane, des ménés ( le poisson qui sert d'appât) et des brimbales ( ce qui sert de canne à pèche).

Arrivé sur lac, on a pu visiter la cabane qui nous avait été attribuée. Comment la décrire ? Miteuse, pourrie ? Disons qu'il y avait 4 planches de bois en guise de mur, des fenêtres qui laissaient passer l'air et la neige, une porte qui ne fermait pas vraiment, un poêle à bois datant de l'antiquité qui n'a pas réussi à fournir une chaleur suffisante pour nous réchauffer les pieds ou pour faire fondre la neige présente sur les sièges.

la température extérieure était environ de - 15 degrés mais avec le vent soufflant en rafales, il devait faire au maximum - 30 en ressenti, ce qui fait qu'on a pas vraiment mis le nez dehors.

Je comprends donc mieux pourquoi le but d'une journée de pèche sur glace signifie souvent "Beuverie au coin du feu".

Certains ont tout de même eu le courage de mettre en place les brimbales et de régulièrement dégager la glace des trous avec une sorte de louche avant qu'ils ne soient bouchés.

Certains ménés ont eu la vie dure, l'un s'est fait déchiqueter le dos par Hossein en tentant de le mettre à l'hameçon et un autre s'est totalement congelé avant d'être mis dans l'eau. Après avoir été remis dans le sceau avec ses amis il a repris vie et lorsque qu'il a été repris du sceau il s'est retrouvé collé à la poignée de la porte à cause du froid.

Bien sûr, aucun poisson n'a été dupe de nos appâts au cours de la journée, sauf un trop petit pour être mangé,donc nous sommes reparti bredouille.

Heureusement que l'ambiance était bonne dans notre groupe. On s'est bien amusé en buvant un peu et en jouant au jeu des Loups-Garous ( pour faire court, c'est un jeu où il faut découvrir qui est le loup garou parmi les pauvres villageois sans défense et cela avant de se faire manger). J'ai eu la surprise de voir qu'Hossein savait très bien mentir pour ne pas se faire "tuer" au cour du jeu lorsqu'il était le Loup-Garou. Il va falloir que je me méfie.

Journée donc plutôt agréable si on évite de penser aux pieds endoloris par le froid et j'ose avouer que je n'ai pas touché à un seul instrument de pèche de la journée!