Il faut se l'avouer, on a été un peu feignant pendant nos vacances. En conséquence nous n'avons pas mis les pieds en dehors de la ville même de la Havane.

Nous avons tranquillement visité les différents quartiers de la ville. Le premier jour nous avons fait près de 20 kilomètres à pied au travers de la ville à partir de notre hôtel situé dans le quartier des ambassades c'est à dire dans le quartier un peu plus huppé de la ville mais également assez excentré. Mes pieds se sont souvenus de cette balade pendant plusieurs et mes bras brulé par le soleil aussi. ( Ce sera la raison pour laquelle je porte un pull sur certaines de mes photos ! Ce n'est en aucun cas à cause du temps mais bien pour protéger ma peau déjà victime du soleil.

Nous avons longé le bord de la mer qui était assez mouvementée et dont les vagues venait se casser sur le bord de la berge ( le Malecon). L'eau retombée sur le trottoir et la route. Elle ressortait également par une bouche d'égout comme si elle jaillissait d'un cratère.

Mon espagnol étant plus que rudimentaire vu que j'avais commencé à apprendre la langue toute seule il y a 2 ans et que je ne l'avais pas pratiqué depuis. Notre mode de communication avec l'armée cubaine consistait donc en des coups de sifflet et des signe des bras.

Eh oui, arrivée du côté de la place de la révolution et de l'ambassade américaine nous n'étions pas autorisé à marcher n'importe où. Mais, tout cela s'est déroulé sans qu'il n'y ai aucun signe d'agressivité de la part des militaires.

Avec le reste de la population, nous communiquions avec de simples phrases toutes prêtes. Malheureusement, lorsque les cubains nous répondaient, il ne le faisait pas par la prononciation d'un simple mot mais par des phrases nous semblant interminables et incompréhensibles. Dans ces circonstances, moi et Hossein nous jetions des regards perdus confirmant qu'aucun de nous n'avait la moindre idée de la signification de la réponse. Dans ce cas, un "si" ou un "OK" sortait de notre bouche et semblait la plupart du temps convenir à notre interlocuteur.

Au bout d'une semaine nous commencions enfin à décoder les serveurs des restaurants avec une simple compréhension partielle de leur phrase. C'était déjà mieux que rien !

Je ne vais pas raconter tout notre séjour. Nous avons essayé de ne pas faire le circuit traditionnel du touriste. Il n'y a rien de plus énervant que de se retrouver avec des centaines de touristes fraichement sortis de leurs bus climatisés et qui reparte avant même d'avoir eu le temps de se rendre compte de la réelle atmosphère de la ville.



Au final il nous a bien fallu nous résoudre à faire les endroits touristiques mais en dehors des heures de pointe et en privilégiant le circuit "Bar"! Comment éviter les bars au pays du Rhum et des cocktails très appréciés par Ernest Hemingway ! Je ne sais pas si lorsqu'il était encore vivant il aurait cru que son nom servirait a promouvoir les bars qu'il fréquentait dans la ville.

Photo 1 : Mémorial José Marti sur la Place de la Révolution

Photo 2 : Portrait de Ché Guévara sur la façade du Ministère de l'intérieur.

Photo 3 : Peinture à côté de l'embassade d'Espagne pour l'anniversaire des 50 ans de la révolution.

Photo 4 : Place de la Cathédrale San Cristobal