samedi 25 juillet 2009

Festival Juste Pour Rire

A peine le festival de Jazz terminé, j'ai attaqué sans attendre le Festival Juste Pour Rire. Celui que j'attendais avec le plus d'impatience désireuse de voir enfin à quoi ce festival ressemblait réellement car en France on ne voit que les images des Galas.

Dans les faits, les galas débutent avant le festival, ainsi quand ma sœur Fabienne était là, nous sommes allées assister à une émission qui avait lieu juste après un gala. Étaient invités : Louis-José Houde, Miche Côté, Jean-François Mercier et Jean-Marc Parent.

Ok, si vous ne vivez pas à Québec, il y a peu de chance que vous les connaissiez, mais je vous assure qu'ils font partis des humoristes québécois reconnus.

Pendant le festival, une billetterie de dernière minute est installée en plein cœur du site. J'ai donc fait chauffer ma carte de débit pour aller voir «Boeing Boeing» la semaine dernière et «Pagagnini», jeudi soir.

Les deux spectacles étaient vraiment bon mais franchement si il fallait voter pour le meilleur ce serait sans hésiter pour Pagagnini.

Pour vous faire une idée des ces 2 spectacles voici comment elles sont présentées par le site http://www.hahaha.com/:


Boeing - Boeing décolle à toute allure avec une intrigue irrésistible, des personnages qui incarnent toute l’exubérance et la joyeuse insouciance des années 60 et des rebondissements qui se succèdent sans qu’on ait le temps de reprendre son souffle. Le héros de l’histoire, un charmant célibataire, a trouvé la solution pour vivre en toute sérénité avec trois femmes qu’il a promis d’épouser. Son secret pour profiter des avantages de la polygamie sans en subir les inconvénients? Choisir d’adorables hôtesses de l’air de pays différents et harmoniser les horaires, avec la complicité de sa bonne, drôlement bourrue. Mais voilà que sous le regard abasourdi de son ami d'enfance, les horaires se dérèglent et l’heureux célibataire quitte les cieux paisibles de ce bel arrangement pour entrer dans une zone de turbulence rocambolesque. Les revirements de situation s’enchaînent alors à la vitesse de croisière d’un 747 alors que l’appartement se transforme en tour de contrôle où notre héros et son entourage tentent de maîtriser la situation.

Après l'émission «ça manque à ma culture» et la pièce «le Mystère d'Irma Vep » je retrouvait à nouveau Serge Postigo dans cette pièce en tant que metteur en scène et comédien.

Là encore il a réussi à me surprendre dans la peau d'un vieux gars québécois qui débarque à Paris. Il semblait vraiment à l'aise et le choix des autres comédiens étaient vraiment judicieux.


Ara Malikian,Thomas Potiron,Eduardo Ortega, Gartxot Ortiz. Créé en 2007, PaGAGnini est le fruit d’une rencontre improbable entre la compagnie espagnole de théâtre sans parole Yllana et le violoniste arménien Ara Malikian. Ce dernier est d’ailleurs reconnu comme l’un des rares musiciens au monde à pouvoir interpréter en solo le cycle complet des 24 Caprices de Paganini. Habitué du Carnegie Hall et de la Salle Pleyel, il a décidé, il y a deux ans, de mettre son talent au service d’une discipline artistique moins guindée : l’humour. Depuis et avec les drôles de virtuoses d’Yllana – Fernando Clemente, Eduardo Ortega et Gartxot –, il a déridé toute l’Espagne et une bonne partie de l’Europe.

Au cours du spectacle, chaque musicien à l'occasion de montrer qu'il a plusieurs cordes à son arc et c'est souvent assez étonnant. Dans le public, tout le monde riait, de 7 à 77 ans sans exception. Les jeunes enfants ont embarqués sans hésiter dans le spectacle alors qu'au premier abord j'avais un doute sachant que le spectacle est composé de musique classique mais fortement arrangé dans certain cas il est vrai.

C'est assez déroutant de voir comment un vrai maestro de la musique classique sait rire de lui-même dans un tel spectacle.

Les 4 musiciens s'amusent volontairement avec le public. Lorsque les lumières de la petite salle s'allumait et que les musiciens nous regardaient, ça me rappelait étrangement l'école lorsque les professeurs cherchaient une victime à envoyer au tableau. Mais cette fois j'avoue j'espérais secrètement être désignée pour participer au spectacle tellement je m'amusais. Mais tant pis, je n'ai pas fait partie des spectateurs qui se sont retrouvés quelques instants sous les projecteurs avec des instruments de musique assez déconcertants.

Voici un petit extrait de spectacle avec la partie que je préfère «les Castagnettes »:
http://www.youtube.com/watch?v=tmoYsHoYpZs&feature=related.


Le festival Juste pour rire ce n'est pas seulement les spectacles en salle mais c'est aussi les arts de la rue.

Tous les jours, on peut y voir de nombreux artistes et des jeunes humoristes.

Avec Hossein, on a passé plusieurs soirées à découvrir ces humoristes parmi lesquels figurent Mathieu Cyr et Étienne Dano..

Mathieu Cyr aime à utiliser sa guitare pour raconter des histoires, je vous en ai mis un extrait mais j'ai raté le début du sketch désolé. Le début de l'histoire est qu'il reçoit un message texte qui lui demande quel âge il a mais il ne connait pas l'expéditeur.





Concernant Etienne Dano, l'extrait ci-dessous est un mixe de toutes les chansons qu'il a appris pendant les camps de jour. Cet artiste a déjà gagné différents prix donc il est à suivre.




Le festival n'est pas encore fini, alors j'y retourne de ce pas !
jeudi 23 juillet 2009

Festival de Jazz

Ayant eu l'impression de n'avoir pas vu le printemps passer, je n'ai pas l'intention de laisser passer l'été aussi rapidement et cela même si le temps n'est pas souvent au beau fixe. Avec l'été, de multiples festivals font leur apparition dans les rues de Montréal. L'un des plus grands, si ce n'est le plus grand, est le Festival de Jazz qui a lieu au début du mois de Juillet. http://www.montrealjazzfest.com/

En concert d'ouverture nous avions le grand Stevie Wonder. Trois semaines avant le début du festival notre motivation pour aller assister au concert était à son maximum. Nous étions prêts à faire le pied de grue plusieurs heures avant afin de nous assurer une place de choix. Quelque jours avant le concert, la motivation était moins présente étant donné que des milliers de personnes étaient attendues et la perspective de me retrouver dans une foule composée de plus de 200000 personnes ne me réjouissait guère.

Le Jour J, la pluie a fait son apparition environ 2 heures avant le début du concert mettant à mal le peu de motivation qui nous restait et finalement nous nous sommes décidés au dernier moment à partir tenter notre chance.

La foule était effectivement au rendez-vous et il était donc difficile d'accéder au site, surtout pour ceux qui avaient eu l'idée de prendre leur voiture. Une fois sur place, nous avions la possibilité de voir le concert uniquement par l'intermédiaire d'un écran placé sur une scène annexe.

Oppressée par la foule, le retour à la case maison s'est organisé juste après avoir entendu les premières notes du concert. Je ne sais pas comment les montréalais arrivent à emmener leurs enfants de 5 ou 6 ans dans de telles manifestations sans craindre de les perdre. Je leur tire mon chapeau.

Donc pour ma part, j'ai profité des concerts qui étaient proposés tout au long du festival et qui attirait une foule beaucoup moins dense.

Le festival offrait une programmation très variée. Des scènes étaient installées dans différents recoins de la place des arts. Il n'y avait donc aucun temps mort. A chaque fois que je faisais un petit tour dans le quartier après le travail, j'allais écouter quelques notes de musique.

Mais, le Hic dans tout ça, c'est que le Jazz n'est franchement pas ma tasse de thé. La seule artiste que je voulais voir n'est pas venue et a été remplacée par une autre qui sortait son premier album et qui chantait des chansons ayant souvent pour parole «Falling in love» et auxquels s'ajoutait des Be-ba-dou-ba-ba-hep-ba-ba dou-dou-pa-la pendant presque la moitié de la chanson. Quelle originalité !

Donc, finalement je ne suis jamais restée écouter un concert très longtemps. En fait, Je profitais beaucoup plus de l'ambiance bonne enfant et décontractée qui s'y trouvait.
samedi 18 juillet 2009

Tout le monde déménage

Le printemps est passé sans que je m'en aperçoive, Les semaines ont défilé à toute vitesse. Les heures supplémentaires au travail ont renfloué mon portefeuille mais ont bien réduit mes petites promenades de la semaine que j'aime faire après le boulot.

J'ai mis en pratique l'expression «Métro, Boulot, Dodo». J'aurai plus travaillé en un an d'année sabbatique ici que en un an de mon travail en France.

Pourquoi faut-il que la charge de travail décuple au printemps dans le secteur du prêt hypothécaire ?

Résumons : Les Québécois hibernent l'hiver et se disent le printemps venu en sortant de leur tanière qu'ils en ont marre de voir toujours le même décor. Le remède acheter une nouvelle maison. Lorsque la neige fond, les pancartes d'agent d'immeuble refleurissent et les couples sortent se promener dans les rues à la recherche de leur prochain nid d'amour. Le temps de trouver la perle rare mars-avril passent et voilà que la majorité se trouve à vouloir acheter et vendre entre avril et Juillet.

En France, les ventes se font toute l'année et entre le moment où la promesse d'achat est signée et où on passe chez le notaire 3 mois peuvent s'écouler.

Ici, un tel délai n'existe pas. Tu trouves une maison, tu vas voir un courtier hypothécaire ou une banque, tu attends de voir si ton dossier est approuvé et c'est la banque qui donne les instructions au notaire ( les notaires n'existent pas dans les autre provinces du Canada ). Il peut s'écouler uniquement 2 ou 3 semaines entre le moment où on choisi sa nouvelle résidence et le moment où on signe chez le notaire.

Un phénomène équivalent se passent pour le secteur de la location. Tout le monde veut aller voir ailleurs si c'est mieux.

Les camions de déménagement défilent donc régulièrement dans les rues mais cette phase atteint son paroxysme au 1er juillet, jour de la fête nationale donc jour férié.

Par chance avec Hossein, nous avons pu prendre possession de notre appartement 3 jours avant le premier juillet. Ouf !

Il n'y a presque pas d'exagération, lorsqu'on vous dit que tout le monde déménage le 1er juillet au Québec et surtout à Montréal. Je l'ai vu. J'ai pu constater un flot incessant de camions, de pick-up, de camionnette, de voiture avec remorque ou avec tout un attirail attaché sur le toit. Les rues ressemblaient à un dépotoir géant car des tonnes d'objets divers et variés étaient laissés à l'abandon dans les rues.

C'est à ce moment là qu'il faut agir, il ne faut surtout pas hésiter à fouiller dans les poubelles car on y trouverait parfois presque des trésors.

Personnellement, nous avons emménagé dans un meublé donc on disposait de presque tout ce dont on avait besoin surtout après avoir fait une razzia chez Ikéa.

Il nous manquait uniquement le meuble à chaussure. Mais, après une petite promenade sur le boulevard Edouard Montpetit, le problème était réglé. Nous étions les heureux propriétaires d'une étagère qui remplie parfaitement sa fonction. En extra, nous nous sommes procuré une poubelle et un jeux d'échec dont les pièces sont des verres à shooter ( Moi personnellement, j'aurai laissé le jeu d'échec là où il était ).

Des amis étudiant ont pu trouver une laveuse, une sécheuse, un four et une télé sans dépenser un sous.

Le 1er juillet serait-il le paradis des aubaines ? Je ne suis pas loin de le penser.